Avec l’orgeuil erroné du poète
Je me laisse être tempérée par la mer
Où mon esprit, mon corps s’évadent
Laissant derrière moi une vie mollesse
Pour voir à la lumière du réverbère
Des yeux aveuglés – par les gouttes d’eau –des mères (mer)
Des petits innocents qui plaident
N’ayant plus ni mère, ni père
Que des jeux psychologiques pour la gentillesse
Ils reparlent à la memoire du poète
Comme une pierre qui s’enfonce dans une mare
J’avais disparu de leur horizon
M’éloignant ainsi du phare
Pour écouter la mère raconter en images son roman
J’avais rompu le charme d’un amour parfait
Pour entendre dire avec plus de simplicité
Qu’une chose en sécurité
N’a guère besoin d’être trop usée
Quand une apparition vague vêtue d’un imperméable
Me rappela que tout était convenable
Magie Faure-Vidot
1992