Les praticiens sont couramment confrontés à la prise en charge des anomalies de structure dentaire dont leur fréquence concernent jusqu’à 33 % des enfants. Si ces atteintes sont généralement décelées aisément, la dyschromie attirant le regard du clinicien et des tiers, l’établissement du diagnostic étiologique sont souvent problématiques. Compte tenu des répercussions esthétiques et fonctionnelles que peuvent avoir ces malformations, leur traitement doit être initié précocement. Or, les protocoles opératoires chez le jeune patient comportent de nombreuses spécificités.
Les anomalies de structure, altérations microscopiques ou macroscopiques des tissus durs dentaires, sont consécutives à « un accident de parcours » lors de l’odontogenèse. Selon la nature, la date de survenue, la durée et l’intensité du problè m e, les alté rations structura les affectent d’une dent à l’ensemble de la denture, tant temporaire que permanente. De plu s, les pert u r b ations observées off rent une très grande variété d’a s p e c ts, allant du simple défaut ponct i forme à des alté rations sévères généralisées de toutes les dents. Si tous les tissus durs peuvent être concernés, les atteintes a m é la i res sont les plus fréquentes. Dans un souci d’harmonisation des descriptions cliniques, la Fé d é ration Dentaire Internationale a retenu deux termes :
-l’hypoplasie, pour les défa u ts quantitatifs avec diminution de l’épaisseur tissulaire
-l’opacité, pour les défauts qualitatifs avec anomalie de la translucidité ; l’opacité pouvant être diffuse ou localisée.
L’INFORMATION DENTAIRE N° 17 28 AVRIL 2004
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