Dans un article du 8 juillet, le site internet de Challenges revient sur le modèle économique familial de la banque Oddo & Cie.
Malgré la crise économique, la banque Oddo & Cie affiche aujourd’hui des résultats plutôt positifs : 770 collaborateurs, une rentabilité de 13 % et un bénéfice net de 36,1 millions d'euros.
Ces bons résultats ont d’ailleurs été consacrés par l’agence de notation Fitch, qui a revu la perspective de sa note BBB + de « négative » à « stable ».
L’actionnariat familial de la société est pour beaucoup dans sa santé financière. La famille Oddo centralise en effet 42% du capital. Les collaborateurs du Groupe (30 %) et Allianz (23 %) se partagent le reste.
Cette structure influe directement sur la gestion et la stratégie du Groupe. Comme le souligne l’analyste de Fitch, elle « pousse ce dirigeant à conserver un faible profil de risque ».
Une vision sur le long terme qui rend de manière générale les sociétés familiales plus indépendantes des aléas du marché.L’évolution de l’indice OSFI (Oddo Sociétés Familiales Index) de la banque Oddo & Cie, qui a progressé de 432 % depuis sa création en 1990, est à cet égard révélateur.
On le comprend, le capitalisme familial est un argument commercial fort. Comme le souligne Sylvie Hattemer-Lefevre, journaliste à Challenges, « Qui, mieux qu'une société familiale, peut comprendre les besoins des autres sociétés familiales ? ». C’est pourquoi la banque Oddo & Cie a fait des sociétés familiales comme L'Oréal, Peugeot, Michelin, Dassault ou Pernod Ricard son cœur de cible. Philippe Oddo, associé gérant du Groupe, est aujourd’hui fier de ces partis pris stratégiques ainsi que de l’identité de Oddo & Cie, et ne cherche pas la comparaison avec d’autres :« Chacune de ces maisons a son histoire et ses références. Notre parcours et notre vision sont différents et nous ne cherchons pas à en changer pour leur ressembler ».
Plus d’informations
-le site de la banque Oddo & Cie
-le fil Twitter de la banque Oddo & Cie