A priori, je ne suis pas trop fan des marques types « bobo parisiennes », j'ai nommé : Sandro, Maje, The Kooples, Zadig et Voltaire...
En effet, même si elles présentent parfois des pièces désirables, elles manquent parfois d'identité s'inspirant trop directement de certains créateurs pour parfois faire du copier/coller puis, je trouve le rapport qualité/prix très insuffisant, croyez moi, j'en ai fait les frais.
Vendre une robe entre 150 et 250 euros en moyenne souvent en polyester et fabriqué en Turquie, c'est déjà à la base pas terrible, mais lorsqu'en plus elle se déforme au lavage en suivant pourtant
toutes les indications, là c'est un peu la cerise sur le gâteau...
De plus, il faut souvent être filiforme et bon, vous avez vu ma silhouette de méditerranéenne, je vais pas vous faire un dessin !
Mais chaque principe à son exception...Et cette robe en est une.
Elle me faisait les yeux doux chez Maje depuis un bon bout de temps. Son allure de déesse Grecque, les délicats strass pour le coté rétro, la légèreté de la soie et du drapé. Mais trop chère. 250
euros tout de même la vilaine.
Voilà comment j'ai attendu les soldes.
Premier jour : - 20 %, mouais, non, j'attends.
Un jour elle sera mienne, Oh oui, un jour elle sera mienne ...
Une semaine plus tard : -50%, ah je craque, allez hop direction Maje.
Comment ça il n'y a plus ma taille? Et là, c'est le drame. ô rage, ô désespoir ! IL ME FAUT CETTE ROBE !
Voilà comment je me suis retrouvée à téléphoner à tous les Maje de Paris pour enfin trouver le saint Graal à Montmartre.
40 minutes de sauna, euh métro pardon, plus tard, me voilà ruisselante mais l'objet en main.
Si je continue comme ça, je vais finir par faire le pied de grue devant chez Zadig et Voltaire, ah la mode ou l'art de la schizophrénie...
Robe : Maje, Chaussures : Mellow Yellow , Boucles d'oreilles : Vintage.