Lapalissade oblige, si c'est fait pour vendre, il faut des acheteurs.
Nous y voilà, ils sont où nos acheteurs ? Où capter leur attention, ils bougent tout le temps.
Sur le Net ils se promènent de sites en sites, des sites d'info à leurs profils personnels, de FaceBook à Viadeo ou LinkedIn.
Et lorsqu'ils sont mobiles, chez eux ou l'extérieur, justement la plupart du temps ils ont un mobile à portée de main.
Une étude SFR/GroupeM montre qu'en 2010 l'internet mobile est devenu le troisième usage quotidien sur les téléphones, juste derrière les fonctions principales : téléphoner et envoyer des SMS. Un quart des possesseurs de mobile se connecte tous les jours à Internet via son téléphone, principalement depuis son domicile, dans les transports et au travail.
La plupart des "gros" e-commerçants l'ont compris et ont développé, ou développent, non seulement des sites optimisés pour les mobiles, mais également des applications mobiles - à ce jour, principalement pour iPhone ou iPad mais pas seulement.
SNCF, eBay, PayPal, vous les retrouvez déjà sur votre mobile.
Cela veut-il dire pour autant que tous les e-commerçants, et en particulier les "petits" e-commerçants doivent disposer d'une application mobile ?
Chez Oxatis, nous réfléchissons sérieusement à la question. Aux questions qui se posent, devrais-je plutôt dire. Car l'approche, en tant que plateforme e-commerce, est bien plus complexe que la simple question du "faut-il ou non développer une application mobile".
Les questions du "pour qui" - pour nos clients, avec le catalogue complet des boutiques qui utilisent notre plateforme - du "comment" et surtout "pour quel retour sur investissement" se posent, entre autres.
J'en parlais dernièrement avec Olivier Lévy, qui retranscrit assez fidèlement notre conversation en off des Journées Oxygène : je pense effectivement que les petits ecommerçants seront dans un premier temps présents sur les applications iPhone et autres applications mobiles via, et uniquement via, les Markets Place des gros ecommerçants (Pixmania, Rueducommerce, eBay, etc) qui, elles, fourniront des applications optimisées.
Pourquoi ? Principalement pour des questions de format de recherche. Quand vous recherchez un produit sur votre PC via Google, vous avez généralement 90% des 3 premières pages qui sont remplies par les réponses comparateurs de prix. Si c'est acceptable sur PC, ça ne l'est pas sur mobile où les facteurs forme et vitesse ne jouent pas en faveur du défilement des pages.
Donc, de nombreuses recherches se feront d’abord sur les places de marchés, avant que de nouvelles façons de présenter/réaliser ces recherches (géolocalisation, flash code, …) ne viennent changer la donne.
J'entends l'argument de la "prime aux premiers arrivés", qui est aussi un de mes leitmotiv dans bien des circonstances. Ce qui ne m'empêche pas de réfléchir au bon moment et par quelle porte entrer dans la course.
A suivre, donc. Si vous avez un avis sur la question, sentez-vous libre de l'exprimer dans les commentaires, votre point de vue m'intéresse, quel qu'il soit.