Marquées comme des enluminures, les compositions de SORE EROS troublent les perceptions. S’évaporant des décombres du Red Krayola et des arpèges solitaires de John Fahey, la musique de Robert Robinson se fait plus précise – plus brute, soudainement, pareille à un orage. Et cette voix, comme un cœur mis à nu, vient libérer des fragments de lumières dans un magma sonore hypnotique. Blackburn Recordings dévoile aux oreilles du monde cette œuvre étrange, charnelle – révélatrice.
Designed like medieval illuminations, SORE EROS songs disturb the senses. Rising like steam as much from the ruins of the Red Krayola as from John Fahey’s bare arpeggios, Robert Robinson’s tunes have grown accurate – even abruptly stormy and sudden. And then the voice, exposed like a pounding heart, delivers patches of light which seem to dance around the chaos of this hectic, hypnotic music. Blackburn Recordings discloses to our ears this strange, sensual art which definitely turns out a revelation.