Perdant-perdant

Publié le 16 décembre 2007 par Jacques Chirac

Mes Chers Compatriotes,

Après le départ d'Oussama Ben Khadafi et le retour d'Indiana Jones, nous voici confrontés au come-back de la Mère Fouettard : Ségolène Royal rises again ! Ça fait peur ! Enfin… surtout au Parti Socialiste… parce que nous, vu ce qu'on en a à secouer… Ça m'en touche une sans réveiller l'autre. Même pas peur ! Et toc !

Ce Brahim, ces derniers temps, j'ai eu l'occasion de contempler le noble et souriant faciès de la femme battue sur des tas des chaînes télévisuelles et autres démago media. Émouvant. C'est un peu comme regarder la photo d'Hiroshima le 7 août 1945 : des ruines qui inspirent un silence gêné. J'ai d'abord essuyé mon écran, croyant qu'il s'agissait d'une rémanence visuelle de la campagne électorale picto-charentaise que vous savez. Parce que le discours était le même : oouuuiiinnnn ! Une sorte d'effet mémoire, comme lorsque l'on charge trop une batterie (et c'est vrai qu'elle nous avait gravement chargés). Puis j'ai nettoyé mes lunettes, pensant qu'un plaisantin aurait pu coller la photo de Mémère l'ex et future candidate sur mes verres de Chablis vue. Mais rien n'y a fait ! Non ! Il a bien fallu se rendre à l'évidence : c'était elle, sa voix de canard, ses grosse miches formules à deux balles et les aimables aphorismes qu'elle réserve à ses coreligionnaires du P.S. (Parti Sinistré) ! Aaaa-ffrrreux ! J'ai cru entendre à nouveau la campagne (celle de Poitou-Charentes, où elle a été parachutée) : "Non, non, non, c'est pas moi ! Ce sont tous les autres vilains qui font rien qu'à m'embêter". Nicolas a eu raison de mettre des sous sur l'Alzheimer (surtout que personne ne s'en souviendra)… Tant que les femmes usâgées continueront à ressasser le passé, plutôt que de réaliser le présent ou préparer l'avenir, il y aura des saucisses à se faire dans les lentilles de Montebourg.

Mais, toujours à l'écoute des débiles édiles de la nation, je me suis posé la question : "Pourquoi-donc est-ce-t'il que Canal Moins, TF2 et France 1 nous l'infligent'ils z'encore une fois à nouveau derechef ? ", me suis-je demandé dans ma Lincoln intérieure (une marque du groupe Ford). La réponse était facile. Comme le premier prix Goncourt venu, elle a un bouquin à vendre : Ma poubelle histoire, c'est mou. Et alors ! Il faut bien qu'elle puisse payer la pension alimentaire de François (surtout vu ce qu'il mange, l'effronté). Par contre, je n'ai pas vu l'auteur du Goncourt interviewé sur les mêmes chaînes… Viendrait-ce du fait que les merdeux adolescents qui font le fond de l'audience ne savent pas lire ? (justement du fait qu'ils font partie de l'audience des chaînes suce-nommées). Ou qu'un recueil d'autosatisfaction est plus vendeur q'un prix littéraire ?

En conclusion, je vous parlerais volontiers de 2012… mais je sens que nous allons avoir l'occasion de nous amuser bien avant ça. Le Congrès du P.S., c'est bien en 2008 ?

Bien à mou vous,

Jacques