Un texte de Gérard Zuck extrait de Inf Dent 2004 ; 86 (32) : 2033-2039
La maîtrise du plan de traitement implantaire impose de plus en plus fréquemment la mise en oeuvre de techniques de prélèvements osseux additionnels afin d’optimiser la position de l’implant et de donner à la future réhabilitation les plus grandes chances de succès, tant au plan fonctionnel, qu’esthétique.
Les techniques de prélèvements osseux intra-oraux ont fait l’objet dans la littérature de nombreuses publications. Toutes ces publications confirment les capacités des autogreffes intra-orales à améliorer le support osseux implantaire en raison des propriétés ostéo-conductrices, ostéo-inductrices et ostéo-géniques du greffon prélevé. Les sites de prélèvement habituellement décrits donnent lieu à la production de quantités osseuses plus ou moins variables (tubérosité rétro-maxillaire, branche montante de la mandibule, symphyse mandibulaire). La comparaison entre les sites de prélèvements ramiques ou symphysaires fait partie des controverses actuelles des traitements implantaires. Un des éléments à prendre en compte afin d’orienter la pertinence du choix du site de prélèvement, consiste en la maîtrise des suites opératoires. Celles-ci sont, de toute évidence clinique, moins prononcées dans le cas des prélèvements ramiques au regard des suites opératoires consécutives aux prélèvements symphysaires. Le choix du site de prélèvement symphysaire sera toutefois, dans nombre de cas, le site de prédilection de par l’opportunité de prélever des blocs osseux de volume important, selon l’indication thérapeutique et la destination de l’os prélevé. Nous proposons dans la présente rubrique une étude exhaustive des tracés d’incision à même de donner le meilleur accès à l’os à prélever ainsi que les meilleures suites opératoires dans les cas de prélèvements osseux dans la région symphysaire.
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