Posté par lapecnaude le 15 juillet 2010
Maître Fillon, d'ordinaire perché sur son tabouret (nul ne doit être plus haut que le roi), entouré de ses serviles, a été obligé de descendre dans l'arène, face à l'Assemblée, et de répondre lui même, personnellement, non pas à Maître Ayrault, comme semblait le monter l'astucieux montage des infos télé, mais à une autre député, en réclamant bien fort son fromage.
L'histoire pourrait continuer comme çà son petit bout de chemin si on laissait faire, si on croyait le petit homme falot lors de sa plaidoirie de lundi soir. “Ben quoi, je suis beau, je suis fort quand même, j'ai été élu, je suis transparent (à croire qu'il s'était fait poudrer les cheveux à la farine comme Lagerfeld pour avoir l'air plus respectable). La voix à demi éteinte par la fatigue, les soucis et le reste, doux râle des derniers instants “je ne suis pas un homme d'argent“. On attendit en vain le dernier soupir.
“Ce que je dis, je vous le dis en vérité et en vérité je vous le dis“, oui, mais quoi ? RIEN, que des menteries, de chiffres faux, il ne sait même pas combien de pauvres français il a mis au chômage en facilitant les délocalisations, en exonérant de charges sociales les heures supplémentaires, en jetant à la rue des milliers d'étudiants prêts à prendre la relève de leurs ainés dans l'Education Nationale, les services publics, même la police, les hôpitaux et les maisons pour les vieux travailleurs.
Après, vous autres, les gens des villes, du XVI° et autres, vous allez râler quand vous marcherez sur une crotte d'un de vos chiens parce qu'il n'y aura même plus un immigré ou un pauvre pour se faire sous-payer à les ramasser !
En plus, il ne devait pas savoir ou alors il faisait semblant de ne pas savoir qu'il y avait un service spécial auprès de son ministre du budget, spécialement rattaché à lui hein ?, qui était chargé d'environ 3000 dossiers d'imposés-cotisants spéciaux…. dont Bettencourt, Banier, de Maistre. Bon, çà ne fait rien, on fait comme si, et aujourd'hui on la supprime, enfin, on lui change son nom hein ?
Le reste, on y est tellement habitués qu'on ne relève même plus, le bouclier fiscal en Allemagne ? FAUX, en Espagne ? FAUX. La carotte, le bâton, JE, JE, JE vais… réinventer les maisons de correction pour les djeunes mal embouchés des cités, faire des économies en barbotant celles des français moyens et moins moyens, pas celles riches, çà NON…
L'été sera chaud, l'automne encore plus. Notre coq a la crête qui blanchit, se ramollit et pendouille lamentablement, mais il chante encore, fièrement dressé sur ses ergots, tout en haut de son tas de fumier.