La chaleur au loin s'en est allée
Le froid continue de persister
Le soleil derrière les nuages
A grand peine ce matin à se lever
Souffle murmuré sur nos rivages
Ecume sur le sable balayée
Nos cœurs au bord de l'abîme
Ne reconnaissent pas cette cime
Entends-tu nos chants à l'unisson
S’élevant bien au-delà des horizons ?
Ami, dont l’âme pleure
Des larmes de sang rouge
Dans notre jardin en fleurs
Viens Cueillir cette rose rouge
Ouvre tes yeux fatigués
En l’ombre du crépuscule
Du lendemain aux aguets
De l'hiver qui recule
L'aube d'un beau matin
Enveloppera tes chagrins
Plaines et brumes du soir
De ces plus beaux espoirs
Aurore