Voilà une belle enseigne typiquement parisienne des Grands-Boulevards, bien franchouillarde sur les plats et de par l'accueil de Gérard, le patron. Car impossible de passer la porte (verrouillée) sans découvrir la petite histoire de ce restaurant, qu'il raconte avec délectation : le nom des Deux Canards lui vient de la seconde guerre mondiale, à l'époque une imprimerie, au service de Vichy en journée, et clandestine la nuit. D'où la porte fermée de jour par précaution, tradition encore en place aujourd'hui. Une fois rentrés, Gérard nous présente, bocaux après bocaux, le secret de fabrication des oranges confites et leurs différents stades de maturation, le vin de noix, préparé avec soin, et les recettes plus originales les unes que les autres (réalisées par Catherine, la maman), et qui font toute la spécificité de ce restaurant. Attention âmes sensibles, il faut avoir un solide appétit et aimer la bouteille pour apprécier ce moment à sa juste valeur, même à l'heure du déjeuner. Inutile de prévoir une après-midi sur-chargée, seule la sieste vous parlera. Nous commençons par goûter les vins de noix et d'orange, en attendant les entrées : petits sépias poêlés à l'huile d'olive, et os à la moelle au gros sel. Un régal. Viennent ensuite les plats, j'ai déjà testé un bourguignon de canard au miel d'orange - confite of course, et les aiguillettes de canard au café, très curieux, intéressant mais pas mon préféré, ça reste très amer et surtout trop fort de café comme on dit ;) Viennent ensuite la farandole de fromages, du munster accompagné de graines de carvi et de zestes d'oranges, environ 5/6 boîtes plus ou moins avancées, de quoi ravir les amateurs, et refouller les collègues l'après-midi. Tout ceci accompagné de bouteilles de Coteaux du Languedoc Mas du Novi. On en ressort repus, le sourire aux lèvres.Les Deux Canards, 8 rue du Faubourg Poissonnière dans le 9e
Voilà une belle enseigne typiquement parisienne des Grands-Boulevards, bien franchouillarde sur les plats et de par l'accueil de Gérard, le patron. Car impossible de passer la porte (verrouillée) sans découvrir la petite histoire de ce restaurant, qu'il raconte avec délectation : le nom des Deux Canards lui vient de la seconde guerre mondiale, à l'époque une imprimerie, au service de Vichy en journée, et clandestine la nuit. D'où la porte fermée de jour par précaution, tradition encore en place aujourd'hui. Une fois rentrés, Gérard nous présente, bocaux après bocaux, le secret de fabrication des oranges confites et leurs différents stades de maturation, le vin de noix, préparé avec soin, et les recettes plus originales les unes que les autres (réalisées par Catherine, la maman), et qui font toute la spécificité de ce restaurant. Attention âmes sensibles, il faut avoir un solide appétit et aimer la bouteille pour apprécier ce moment à sa juste valeur, même à l'heure du déjeuner. Inutile de prévoir une après-midi sur-chargée, seule la sieste vous parlera. Nous commençons par goûter les vins de noix et d'orange, en attendant les entrées : petits sépias poêlés à l'huile d'olive, et os à la moelle au gros sel. Un régal. Viennent ensuite les plats, j'ai déjà testé un bourguignon de canard au miel d'orange - confite of course, et les aiguillettes de canard au café, très curieux, intéressant mais pas mon préféré, ça reste très amer et surtout trop fort de café comme on dit ;) Viennent ensuite la farandole de fromages, du munster accompagné de graines de carvi et de zestes d'oranges, environ 5/6 boîtes plus ou moins avancées, de quoi ravir les amateurs, et refouller les collègues l'après-midi. Tout ceci accompagné de bouteilles de Coteaux du Languedoc Mas du Novi. On en ressort repus, le sourire aux lèvres.Les Deux Canards, 8 rue du Faubourg Poissonnière dans le 9e