"Suite a la décision de la Commission d’Appel de la DNCG, une nouvelle barrière est mise en travers de la route de notre club. Ce n’est que la énième fois en un demi-siècle. Mais grâce à la volonté de tous, ces barrières ont été franchies.
Déjà en 1958, le SCB a du se battre pour accéder en CFA alors que nous avions été champions de Corse durant de nombreuses saisons. Les pontes de la FFF ne voulaient pas voir un club Corse envahir le continent. Après de multiples péripéties, le feu vert fut donné, mais accompagné d’une clause bien précise qui stipulait qu’un seul club insulaire était autorisé à jouer en CFA.
Pourtant, a force de se battre, la Ligue Corse et les élus parvenaient à faire fléchir la FFF et en 1961, un second club Corse était autorisé a participer au championnat, en l’occurrence du GFCA.
Je passerai sur toutes les sanctions sportives car elles seraient trop nombreuses a citer. Les clubs des divisions d’honneur des 20 ligues FFF qui terminaient champions étaient autorisés a accéder à l’échelon national, sauf la Corse qui le champion en titre devait l’être deux années consécutives pour accéder.
Là encore, la Ligue Corse a réussi a faire admettre que les clubs corses faisaient partie intégrante du football français et a ce titre, le champion de DH devait accéder immédiatement.
Au début de la saison 1993-94, le Club était relégué administrativement en National par la DNCG alors que nous faisions partie des 20 clubs de Division 2, en ayant terminé le championnat en 4ème position. Le Sporting avait fait appel de cette décision et avait été entendue par l’intermédiaire du regretté Loulou Santoni, Marc Ninu et moi-même. Grâce à l’apport des transferts de Mangione et Soumah à Valenciennes, ainsi que l’apport financier de 3 socio-professionnels, le club fût maintenu en D2 après trois quart d’heure d’entretien cordial.
Cette même saison 1993-94 qui était à l’époque appelée Super D2 avec 22 clubs voyait le SCB accéder à l’élite, déjouant tous les pronostics après un début de saison calamiteux, suite à la décision de la DNCG.
Aujourd’hui, le combat continue avec la foi de nos dirigeants, supporters, partenaires et élus. Tous ensemble, nous vaincrons une nouvelle fois.
Forza Bastia ! "