Né en 1961 à Aubervilliers (93)
Habitant à Vitry sur Seine (94)
21 rue Robert Degert 94400 Vitry sur Seine
È 06 08 98 67 02 - Courriel : joel.f.conte@wanadoo.fr
http://contesie.over-blog.fr - http://europoesie.centerblog.net
Recueils de poèmes publiés :
La sagesse de l’amour
Les deux petits écureuils
Acrostiche en Contésie
Le jardin d’Hélène
Pour ranimer le rêve
L’inaccessible étoile de l’amour
Président de l’association Rencontres Européennes-Europoésie, et de l’association Poésie du Point du Jour, Trésorier Général - Membre Fondateur de l’Union des Poètes Francophones, Administrateur du Syndicat des Journalistes et Ecrivains, animateur de rencontres poétiques, organisateur de concours, auteur de plusieurs recueils de poèmes, créateur de la Contésie, Sociétaire de l’Association Des Ecrivains de Langue Française, journaliste, il entretient des contacts internationaux très diversifiés, du Maroc au Japon, du Québec à la Chine, de la Roumanie au Sénégal
LETTRE A UN POETE
à Victor Hugo
J’entends le grondement
Sourd et lointain
De la folie des hommes.
L’orage gronde
Au cœur de la terre
Meurtrie du sang des innocents.
Il s’élève de son sol
La rumeur des rêves inassouvis.
J’entends le grondement
Sourd et lointain
De la folie des hommes.
Le tonnerre roule
Au cœur de la mer
Noircie des moisissures de la honte.
Il monte de ses abysses
La plainte des fantômes oubliés.
J’entends le grondement
Sourd et lointain
De la folie des hommes.
Les éclairs jaillissent
Au milieu des étoiles
Flétries des nuages de l’irrationnel.
Il tombe du ciel
La pluie des illusions perdues.
J’entends le grondement
Sourd et si proche
De la folie des hommes.
Nul abri pour se protéger !
Nulle prière pour espérer !
Nul lendemain pour recommencer !
Le cycle de la vie va se consumer !
7 Mai 2007.
SCAPIN PORTE sa FLAMME
L’homme s’adonnant à la tromperie
Et à la flagornerie,
N’a pas compris
Que son univers fragile tomberait en harpie
A la moindre contrepéterie.
Il rit
De sa perfidie,
Et point ne rougit
Du mal qu’il fait à autrui.
Son caractère triste et aigri
L’incite sans cesse aux vilénies
Qui répandent la douleur sans merci.
Ce triste sire ferait pitié plus qu’envie
S’il n’entretenait pas l’hypocrisie et l’ignominie.
Sait-il que la vie n’a pas de prix ?
le 21 septembre 2002
Joël CONTE.