la fin de "juliet, naked" est sans équivoque, non ? une fin optimiste, pleine d'espoirs, qui élimine radicalement toutes les années soit-disant perdues de l'héroïne avec l'homme fantôme. cependant, en parlant du livre avec des amis, je me rends compte que certains interprètent la fin différemment... serait-ce donc une fin ambigüe qui laisse le lecteur choisir comme il veut le destin des personnages ? peut-être mais je persiste à croire que ces quelques indices délicatement éparpillés dans les dernières pages, sont d'une limpidité incontestable. en tout cas, c'est un très beau livre, qui m'a beaucoup touchée. chaque page est baignée de musique... il y a beaucoup d'enfants, des personnages qui doutent, qui ont peur, qui se trompent et qui osent changer leurs vies. je l'ai lu en passant en boucle "high violet" de the national... la voix de tucker crow a fini par résonner comme celle de matt berninger. je l'ai d'ailleurs lu très doucement ce livre, redoutant de le finir. d'ailleurs, la dernière page lue (et relue), je me suis précipitée à la librairie la plus proche pour acheter tous les livres de nick hornby que je ne connais pas si bien.