"Amalthéa" Garde le cap sur Gaza

Publié le 13 juillet 2010 par Tanjaawi

Malgré les mises en garde de l’armée israélienne, qui menace de l’intercepter, le cargo libyen affrété par la Fondation Kadhafi et chargé d’aide humanitaire ne s’était toujours pas détourné mardi 13 juillet, quelques heures avant la fin d’un ultimatum fixé par Israël.


En début de soirée, un responsable égyptien avait affirmé que le bateau avait demandé le droit de changer de direction et que l’Egypte l’avait autorisé à accoster au port d’Al-Arich au lieu du port de Gaza, ajoutant que son pays permettrait aux passagers et à la cargaison médicale du bateau d’entrer dans la bande de Gaza par le point de passage de Rafah. Une information confirmée mardi soir par un officiel israélien qui avait cependant précisé que la marine de guerre israélienne allait continuer à surveiller le cargo pour s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’une ruse.
Finalement, peu avant 22 heures, heure de Paris, Youssef Saouani, dirigeant de la fondation Kadhafi, a affirmé, depuis Tripoli en Libye, que le navire faisait "toujours route vers Gaza" et qu’"aucune décision n’avait été prise pour qu’il change de cap". "Le bateau a reçu un ultimatum des Israéliens nous enjoignant de quitter la zone d’ici ce soir. Nous ne le ferons pas", a-t-il ajouté.

(Mardi, 13 juillet 2010 - Avec les agences de presse, 22h20)

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"Amalthéa"
Aurait demandé à accoster en Egypte

"Amalthéa", le bateau affrété par la Libye et chargé d’aide humanitaire pour la bande de Gaza aurait demandé et obtenu l’autorisation d’accoster en Egypte, annonce un responsable égyptien.
"L’Egypte a donné au bateau libyen l’autorisation d’accoster au port d’El Arich au lieu du port de Gaza", a dit le responsable, ajoutant que son pays permettrait aux passagers et à la cargaison médicale du bateau d’entrer dans la bande de Gaza par le point de passage de Rafah.
Dans la journée, la marine israélienne avait ordonné au bateau, baptisé Espoir, de se dérouter vers d’El Arich, mais son commandant avait refusé d’obtempérer. L’enclave palestinienne de Gaza est soumise à un blocus maritime d’Israël.
Le navire, qui a appareillé samedi de Grèce, est affrété par la fondation caritative libyenne présidée par Saïf al Islam, fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

(Mardi, 13 juillet 2010 - Avec les agences de presse, 21h55)

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"Amalthéa"
Le propriétaire du navire affirme qu’il ne cèdera pas aux pressions

Israël se dit prêt à intercepter un cargo d’aide libyen en route pour Gaza si le bateau tente de forcer le blocus maritime du territoire palestinien, six semaines après l’arraisonnement d’une flottille humanitaire internationale.
Les autorités israéliennes ont lancé un ultimatum au navire, affrété par la Fondation Kadhafi pour Gaza, pour qu’il se détourne de son cap avant mardi minuit (21H00 GMT). "Les autorités israéliennes nous ont donné jusqu’à ce soir minuit pour changer de direction vers le port (égyptien) d’Al-Arich. Sinon, elles menacent d’intercepter le bateau avec leur marine de guerre", a déclaré à l’AFP un représentant de la Fondation libyenne à bord, Machallah Zwei, joint par téléphone satellitaire.
Selon M. Zwei, le capitaine du cargo a répondu "que la question va être étudiée par les responsables du navire avant de donner une réponse".
"La marine israélienne a commencé des préparatifs pour arrêter le navire s’il tente de violer le blocus maritime", a confirmé une porte-parole de l’armée à Jérusalem, en précisant qu’un contact radio avait été établi avec le bateau libyen.
A la mi-journée, le cargo Amalthéa, parti samedi soir de Grèce, était à 130 milles marins (près de 240 km) de la bande de Gaza, où il devait accoster mercredi matin.
"Nous avons expliqué aux autorités israéliennes que notre destination initiale était Gaza et que nous n’étions pas là pour faire de la provocation", a expliqué M. Zwei.
Selon la Fondation Kadhafi, une association caritative présidée par Seif Al-Islam, fils du numéro un libyen Mouammar Kadhafi, l’Amalthéa est "chargé de deux mille tonnes d’aide humanitaire sous forme de nourriture et de médicaments".
Outre les 12 membres d’équipage de diverses nationalités, neuf personnes (six Libyens, un Nigérien, un Marocain et un Algérien) sont à bord, selon l’agent maritime de l’Amalthéa.
Ces derniers jours, Israël a déployé d’intenses efforts diplomatiques pour que le cargo libyen détourne sa route vers l’Egypte mais a averti qu’il n’hésiterait pas à l’arraisonner s’il maintenait le cap sur Gaza.
L’Etat hébreu, qui a dénoncé "une provocation superflue", espère prévenir une réédition du récent fiasco de sa marine dans les eaux internationales au large de Gaza.
Le 31 mai dernier, des commandos israéliens avaient intercepté une flottille humanitaire internationale qui s’efforçait de "briser" le blocus israélien, une opération mal préparée et exécutée qui a entraîné la mort de neuf militants turcs pro-palestiniens, soulevant un tollé dans le monde entier.
Selon la Fondation Kadhafi, les pressions se sont accentuées mardi sur le propriétaire grec et le capitaine de l’Amalthéa afin de les pousser à changer de route.
"La Fondation a reçu une lettre de la compagnie propriétaire du navire confirmant les pressions exercées sur eux", a affirmé l’organisation sur son site internet, sans préciser la nature ou l’origine de ces pressions.
"Le propriétaire du navire a affirmé qu’il ne cèdera pas aux pressions, tout en notant qu’il n’avait pas l’intention d’entrer dans une confrontation", a souligné la Fondation qui a appelé toutes les parties "à permettre au navire d’atteindre sa destination finale".
Les Israéliens, qui veulent escorter le bateau libyen dans leur port d’Ashdod (sud) pour y décharger sa cargaison, disent craindre l’importation massive d’armes et de matériel de guerre pour justifier leur blocus maritime de Gaza.

(Mardi, 13 juillet 2010 - Avec les agences de presse, 19h00)

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"Amalthéa" :
Ultimatum israélien pour mardi minuit

L’armée israélienne se prépare à stopper un cargo d’aide libyen, affrété par la Fondation Kadhafi pour Gaza, si celui-ci tente de forcer le blocus maritime du territoire palestinien, a indiqué mardi une porte-parole militaire.
"La marine a commencé des préparatifs pour arrêter le navire s’il tente de violer le blocus maritime", a déclaré à l’AFP la porte-parole en précisant que l’armée israélienne a "pris contact" avec le bateau libyen.
Selon un représentant de la fondation libyenne à bord du cargo, les autorités israéliennes ont donné jusqu’à mardi minuit au navire pour changer de cap, lors d’un contact radio. "Les autorités israéliennes nous ont donné jusqu’à ce soir minuit pour changer de direction vers le port (égyptien) d’Al-Arich. Sinon, elles menacent d’intercepter le bateau avec sa marine de guerre", a indiqué à l’AFP Machallah Zwei, joint par téléphone satellitaire.
Selon M. Zwei, le commandant du cargo a répondu "que la question va être étudiée par les responsables du navire avant de donner une réponse".
A la mi-journée, le bateau était à 130 milles marins (près de 240 km) de la bande de Gaza et devait accoster mercredi matin, avait précisé un peu plus tôt M. Zwei.
"Nous avons expliqué aux autorités israéliennes que notre destination initiale était Gaza et que nous n’étions pas là pour faire de la provocation".
"Nous avons également précisé que nous ne transportions que des produits alimentaires et des médicaments et nous leur avons demandé de nous laisser décharger notre cargaison à Gaza", avait ajouté M. Zwei.
Israël a déployé d’intenses efforts diplomatiques pour que le cargo Amalthéa détourne sa route vers l’Egypte mais a averti qu’il l’arraisonnerait s’il maintenait le cap sur Gaza. Le 31 mai dernier, la marine israélienne avait intercepté une flottille humanitaire internationale qui s’efforçait de "briser" le blocus israélien de Gaza, une opération qui avait entraîné la mort de neuf militants turcs pro-palestiniens, soulevant un tollé dans le monde entier.

(Mardi, 13 juillet 2010 - Avec les agences de presse, 16h15)

13 juillet 2010 / Aloufok