Les deux derniers tomes étant si entrelacés, j'ai préféré vous offrir mes impressions dans un même billet pour éviter d'en dévoiler trop. Ou peut-être, est-ce par tristesse de quitter l'univers de Fitz et d'en repousser les adieux?
Quels tomes! (J'ai dit ça à tous les tomes, hein?)
Le tome 12: Il est temps pour le prince Devoir de se rendre sur l'île d'Aslevjal pour y honorer sa promesse: déposer la tête de Glasfeu sur l'âtre de la maison maternelle de la narcheska. Certains espèrent trouver le dragon mort, afin que la promesse à tenir ne soit qu'une formalité, sans combat sanglant et sans déchirements (pour Fitz par rapport au fou). Mais, évidemment, ce ne sera pas aussi simple. Le Vif (de ceux qui le possèdent) bourdonne. Et ceux qui possèdent l'Art sont attirés par la puissance du dragon. Ou est-ce la magie maléfique de l'homme noir, le légendaire gardien de Glasfeu? Saura-t-on enfin ce qui se cache véritablement derrière cette quête insensée qu'a demandé Elliania? Et si le fou avait raison?
Le tome 13 (la conclusion): Puis-je dire quoi que ce soit? Fitz se retrouvera face à son destin. La mort fait partie de la vie, non? Certains y trouveront là (dans la mort) leur dénouement. Mais il y aura des surprises. Et comme l'indique le titre français: des retrouvailles.
Les ramifications de cette série, son incidence sur mon imaginaire, son pouvoir ensorceleur et émotif, la place à tout jamais dans mes coups de coeur à vie. Ce dernier tome a été à la hauteur de ce que je souhaitais. (L'avant-dernier aussi.) Bien des fois, les phrases, l'état d'esprit général (même) ont rejoint mon coeur et je hochais la tête par moi-même en pensant que «c'est vrai». Notant mentalement ceci et cela. Me promettant de revenir. J'ai été émue à de nombreuses reprises, j'ai poussé un grand cri de joie, lors d'un certain retour (que j'espérais tant!) et j'ai été prise d'un immense chagrin lors d'un combat et de bien d'autres événements. Je crois bien que j'aimais le fou d'amour.
Il y avait tout ce qui me plaît dans la littérature. 5/5