Martine Aubry sur France Inter : «les conséquences de ce conflit d'intérêt ne sont pas réglées»

Publié le 13 juillet 2010 par Letombe
Martine Aubry était l'invitée de la matinale de France Inter ce mardi 13 juillet pour réagir aux propos du chef de l'Etat sur France 2 la veille au soir. La première secrétaire a jugé «très inquiétants» les propos de Nicolas Sarkozy qui «continue sa politique injuste et inefficace en tapant sur les classes moyennes», alors «qu'il faudrait réduire les dépenses fiscales injustifiées». Martine Aubry a également rappelé la volonté du PS de connaître la vérité dans cette affaire, des questions embarrassantes pour le gouvernement sont toujours sans réponse : «est-il normal qu'un ministre du budget aille chercher de l'argent pour son parti et l'UMP auprès des gens qu'il est censé contrôler ?»... Dans «toute démocratie, on accepte de voir la vérité» a évoqué Martine Aubry, or les «conséquences de ce conflit d'intérêt ne sont pas réglées». Le Parti socialiste a «demandé la création d'une commission d'enquête parlementaire et la nomination d'un juge indépendant» : ces deux requêtes ont été «refusées» a dit Martine Aubry. Concernant la création d'une commission multipartite, voulue par le président, la première secrétaire s'est dite choquée «qu'on ait besoin de faire une loi pour dire aux ministres de ne pas dépenser l'argent public». Sur la réforme des retraites présentée ce matin en Conseil des ministres, la première secrétaire du Parti socialiste a considéré que cette réforme était «injuste» car «on fait trinquer ceux qui ont déjà beaucoup travaillé dans leur vie et on laisse la possibilité aux autres d'avoir le choix». Depuis les réformes Balladur et Fillon, «les pensions des retraites ont chuté de 20%» a enfin évoqué Martine Aubry. Martine Aubry a répondu, pour finir, aux questions des auditeurs de France Inter : à lire :

Martine Aubry : Un président dans un autre monde, loin des Français.

«les 30 millions d'euros reversés à Mme Bettencourt c'est le salaire annuel de 500 chercheurs» : Bertrand Monthubert

Les révélations du "rapport" de l'IGF dont Sarkozy ne parlera pas.

Affaire Woerth - Régis Juanico «stupéfait de la méconnaissance fondamentale de certains ministres»

Affaire Woerth: de Baroin à Raffarin, sauve-qui-peut général en Sarkozie!

Nouvelles révélations sur Eric Woerth: ce système «ne peut plus durer»

Démissions de Joyandet et Blanc: «Sans les révélations, tout aurait continué comme avant»

L’affaire Eric Woerth s’envenime : des chèques, des chèques …