Max | Sandra Labastie, petite couturière écrivaine

Publié le 13 juillet 2010 par Aragon

«On se défend tous contre un ennemi. Les plantes sécrètent des produits chimiques : le tabac de la nicotine, le chrysanthème du pyrèthre, toxiques pour les insectes et autres micro-organismes. D'autres plantes sentent mauvais mais sans être fatales à l'adversaire. C'est le cas de l'ail, de l'absinthe, de l'armoise ou du souci. Le sconse pue pour se protéger. La biche court. Le serpent mort. La tortue se carapace. Le caméléon se transforme. L'être humain démissionne ».
(Nous n'irons pas à Hollywood / éditions Séguier 2006)

Sandra dit : "Écrire, c’est porter aux nues ses obsessions, c’est le premier stade de civilisation, celui où on survit à notre petitesse." Sandra, je ne la connaissais pas, ce n'est pas de ma faute, quoique, facilement suis et sommes tous, n'est-ce-pas, bernard-l'hermite, à nous prélasser sur nos propres plages ensoleillées...

On ne peut pas tout connaître, tout savoir, tout vouloir, on ne peut pas tout ! On ne peut pas tout dis-je en baissant mes épaules de dépit et zut ! Et l'effort sur le chemin, ah oui ! Les coins d'ombre sont si nombreux, si large ma paresse, le couvert de arbres accueillant, comme cette herbe douce qui nous invite plus souvent qu'à son tour à nous coucher en elle.

Curieux ces faux hasards, trois choses que nous possédons en commun m'ont conduit vers Sandra Labastie : Tarkovski et la "zone", Marguerite, son "Oeuvre au noir" qui est en mon propre athanor depuis un temps précédent la naissance de Sandra et l'ami Abdelak, chanteur dont je vous ai parlé il y a peu.

Sandra est écrivaine, largement publiée, je ne la connaissais pas. Elle écrit et merveilleusement bien. Elle est une petite couturière des verbes et des mots.  Et son patron est beau. Je voulais simplement ouvrir ma fenêtre sur Sandra qui passait aujourd'hui et lui dire "bonjour" et lui dire "bravo" et lui dire "continue" à vivre et à écrire comme tu le fais.

http://www.sandralabastie.com/