Le gouvernement n'a aucunement stoppé la machine étatique, tout au plus a-t-il trouvé où se trouve la pédale de frein. Ce que le gouvernement considère comme étant "l'effort budgétaire" de l'État n'est que le ralentissement de la croissance des dépenses. Au lieu de dépenser 4,9 % de plus comme en 2009, il se limitera à une augmentation de 2,2 %. Le gouvernement se vante de faire sa part dans le ménage des finances publiques, mais il dépensera 6 milliards de plus en 2013-2014 qu'en 2009-2010. L'austérité n'est plus ce qu'elle était.