L’infertilité est devenue un problème croissant dans les pays riches, elle touche maintenant environ 15 pour cent des jeunes couples en âge de procréer. “Et le plus grand mythe», déclare Robert Stillman, un endocrinologue de la reproduction, directeur médical au Centre de fertilité de Shady Grove “est qu’il ne s’agit plus d’un problème purement féminin».
Contrairement à l’impuissance, l’infertilité masculine est relativement invisible. “Si un homme peut s’extérioriser sexuellement», explique Richard Sherins, qui exerce au centre pratique de fertilité de Columbia Associates à Bethesda, «Il pense qu’il est normal, néanmoins nous savons que ce n’est pas toujours le cas.” En fait, déclare Robert Stillman au Washington Post, les difficultés pour procréer peuvent être attribuées pour un tiers à l’homme. Avec plus de 6 millions de couples US en difficulté pour procréer suite à des rapports, la faute en incombe à l’homme.
Soit qu’il ne produit pas des spermatozoïdes de qualité ou en quantité suffisante, ou avec des défauts anatomiques qui empêchent les spermatozoïdes de pénétrer là où ils sont censés aller. En plus, il est de plus en plus évident que les facteurs environnementaux, tels que le plomb et les pesticides, peuvent aussi influer sur la qualité du sperme. Un rapport présenté en 2006 à l’American Society for Reproductive Medicine pointe du doigt l’utilisation des téléphones mobiles.
Parmi les hommes qui ont utilisé un téléphone portable pendant plus de quatre heures par jour, le nombre moyen de spermatozoïdes est en nette diminution, peut-être, selon la théorisation des chercheurs, en raison de irradiations électromagnétiques ou de la chaleur émise par les portables. Le système reproducteur mâle est composé d’hormones, de canaux et d’organes agissent comme une usine pour générer et transporter le sperme. Tout mauvais fonctionnement de ceux-ci peut empêcher les spermatozoïdes de pénétrer normalement et en bonne santé dans l’oeuf.
Les premières questions concernant la fécondité que demandent les médecins aux nouveaux patients portent sur le calendrier et la fréquence des rapports. Beaucoup d’hommes désireux d’avoir un enfant, déclare Richard Sherins, ne savent pas qu’ils ont besoin d’être sexuellement actifs avant la semaine et plusieurs jours après l’ovulation de la femme – soit un total d’environ 10 jours. En supposant que le calendrier ne soit pas en cause, le médecin va ensuite évaluer chaque partenaire. Une évaluation globale de l’homme portera sur son genre de vie et un examen physique parce que les problèmes médicaux tels que le cancer, le diabète, des problèmes aux reins ou au foie peuvent aussi affecter la fertilité d’un homme.
Ensuite, le médecin effectuera des études sur les spermatozoïdes et orientera sa recherche sur les aptitudes physiques telles les varicocèles (Ndlr : Dilatation variqueuse des veines du cordon spermatique) - dans laquelle les veines dans le scrotum sont élargies, tout comme les varices. Certains experts estiment que les varicocèles sont responsables de 40 pour cents de la stérilité masculine.
Cette théorisation fait suite à la constatation de l’augmentation de la température dans les testicules où est produite la testostérone, la principale hormone mâle reproductrice. (Ndlr : effet des irradiations par les micro-ondes). Le problème réside aussi peut-être en partie avec le sperme lui-même. Les chances pour un couple d’avoir une conception affectée proviennent de ce qui modifie sa quantité (un compte normal de spermatozoïdes est de plus de 20 millions de spermatozoïdes par millilitre de sperme), sa qualité (recroquevillée, tordue ou les spermatozoïdes ayant deux queues sont moins efficaces) ou sa motilité (avec une réduction de 60 pour cents à la normale le sperme n’a plus les qualités physiques d’une bonne motricité vers l’avant).
L’âge joue aussi un rôle. La qualité du sperme semble se dégrader chez les hommes âgés de plus de 50 ans, avec en plus une “fragmentation de l’ADN” possible rajoute Richard Sherins et globalement nous ne connaissons pas exactement ce qui affecte la fertilité. Certaines études ont également montré un taux supérieur d’autisme et de schizophrénie chez des enfants conçus par des hommes relativement âgés.
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