Un drôle de nom pour un soi-disant projet de création d'un réseau social made by Google : Google Me. Suite au lancement de Google Buzz et au vu de l'extension fulgurante de , Google souhaiterait donc tenter l'aventure du réseau social. La firme américaine à pour habitude de se lancer dans tout ce qui remporte du succès sur le web, et tente via Google labs à tester ce qui pourrait vraiment fonctionner. Le célèbre annuaire n'a pas que des réussites, Google site par exemple est la preuve qu'un simple nom reconnu n'est pas une assurance de succès. Ce produit pas vraiment complet et franchement pas joli n'a pas les épaules pour effrayer la concurrence. L'exemple inverse, Gmail, Google Earth, Google maps, et plus discrètement sont des monstres d'efficacité. L'aventure Google Me n'est donc pas un succès annoncé. Une des pierres à cet édifice pourrait être le lourd investissement injecté dans Zynga.
Google ne communiquant pas sur ce projet nous ne pouvons que supposer et regrouper des informations pour imaginer ce que pourrait être réellement Google Me. Et pour commencer, la question essentielle : Google Me, info ou intox ? Pour répondre à ça il faut se demander pourquoi Google tenterait ça et comment il compte ne pas répéter l'échec de Google Buzz, certain n'en connaissant même pas l'existence. Pourquoi, simplement parce qu'il est normal que ce monstre du web ne laisse passer aucune occasion d'être le maître du monde. La stratégie tentaculaire de Google correspond totalement à ces hypothèses. Les bases de données de Google exploitable grâce à Gmail ou Orkut sont un vecteur et un relais d'informations monumentale. Par contre une partie de cette rumeur à été lancée par Kevin Rose, le fondateur de Digg, sur son Twitter et cela peut être pour réaliser un Buzz, virtuel. A noter que ce tweet à depuis été retiré. Enfin, plusieurs observateurs concèdent que cette supposition a de forte chance d'être fondée, d'une manière ou d'une autre.
Autre point, Google Me pourrait être un simple bouton à la façon du bouton " j'aime " de . Un bouton qui pourrait, par exemple, se retrouver dans les différentes pages Google, et dans votre messagerie Gmail. Internet devrait se transformer en un immense réseau social d'ici quelques années, et il est impensable qu'une société comme Google qui a dessiné ce qu'est le web d'aujourd'hui, ne se prépare pas à construire le web de demain. Des déclarations sont venues enrichir ces suppositions. Adam D'Angelo, ancien directeur technique de Facebook commente sur Quora ( site de Q/R), je cite* : " ce n'est pas une rumeur. C'est un vrai projet. Il y a de nombreuses personnes qui travaillent dessus. [...] Ils ont réalisé que Buzz n'était pas suffisant et qu'ils devaient constituer un réseau social à part entière et de tout premier ordre. Ils le constituent d'après Facebook. [...] contre toute attente (avant Buzz du moins), ceci est un projet de la plus haute importance au sein de Google ".
Reste que si cela s'avère vrai, il n'est pas gagné que les utilisateurs de Facebook basculent sur Me. 500 millions de personnes, c'est une partie du marché qu'il va falloir convaincre et convertir. Pas gagner d'avance quant on sait qu'en ce moment la côte de popularité des réseaux sociaux c'est un peu écroulée. Faute aux informations privés récoltées et exploitées par ces sociétés. Ça c'est pour les principaux freins à une pseudo réussite. Il reste par contre des marchés monumentaux à conquérir, non remporté par Facebook. La Russie ou la chine sont potentiellement vierges et donc prêts à accueillir un tel réseau. Le brésil et l'Inde sont eux aussi un marché plausible. Le réseau social de Google, Orkut, remportant un certain succès dans ces pays. La conversion à Me est donc envisageable. Avec ses millions d'utilisateurs sur ses différents services, Google n'aura pas de mal à trouver des partenaires de taille pour donner du souffle à un tel projet. Attendons sagement de voir ce qui ce prépare et je ne manquerais pas de revenir sur cette actu aux prochaines rumeurs.
GOOGLE, le jeu vidéo, et les réseaux sociaux (1ère partie).*source : liberation.fr