Les banques ayant aussi un rôle majeur dans les transactions commerciales et économiques normales (ce pour quoi elles ont été créées), les États ont été dans l’obligation d’empêcher leur faillite. Les contribuables les ont donc renflouées au détriment de la dette nationale et, donc, du niveau de vie de leurs enfants. Comme des pompiers pyromanes, les agences de notation ont alors montré du doigt les états endettés (la Grèce pour commencer, puis le Portugal et l’Espagne).
Ayant été renflouées, les banques ont aussitôt recommencé à spéculer mais, cette fois, contre les États en difficulté financière et, toujours, avec la complicité des agences de notation moutonnières qui condamnent sans vergogne et avec précipitation. C’est-à-dire que les banques spéculent contre ceux-là même qui les ont sauvées. Les agences de notation dégradent la Grèce, le Portugal, l’Espagne, qui, obligés d’emprunter auprès des banques, voient immédiatement les taux d’intérêt demandés par celles-ci s’envoler, ce qui met les pays endettés dans l’impossibilité d’emprunter et donc de rembourser. Les pays de la zone euro n’ayant pas encore été dégradés par les agences de notation, ils empruntent auprès des banques pour pouvoir prêter eux-mêmes aux pays en difficulté.
Les banques gagnent encore. Les organismes financiers ont inventé le mouvement perpétuel !