La famille de William, 10 ans, quitte Londres pour s'installer dans un petit village italien. Nous sommes en 1906, le père de William rêve de révolutionner le monde de la pêche alors que son fils n'a déjà plus qu'une seule idée en tête ; revoir la mystérieuse fille qui avait prédit son arrivée.
Une bande dessinée à la hauteur de son très beau titre. Un charme fou, poétique, une histoire mystérieuse, un style épuré, une belle originalité. Le dessin est d'une grande force et le regard du narrateur, William, est touchant d'innocence et de justesse. Des flashback maîtrisés nous maintiennent en haleine alors que la vérité du dessin nous donne l'illusion de vivre réellement dans ce village de pêcheurs du bord de l'Italie.
Le second opus nous désarçonne en nous faisant faire un bond de vingt ans. Les enfants sont devenus grands mais les fantômes de leur enfance planent autour d'eux tels des vautours qui attendent la fin imminente de leurs proies. Le lecteur est alors emmené dans une quête, on nous balade sans nous indiquer la destination. L'expérience est délicieusement déstabilisante et le dénouement imprévisible. Un beau conte servi par des images puissantes.
Où le regard ne porte pas, tome 1 : Dargaud, 96 pages, 2004
Où le regard ne porte pas, tome 2 : Dargaud, 98 pages, 2004
L'avis de Morue la fée
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