Tant de fois j’espèrais entendre ta douce voix
L’ombre blanche de tes pas, dans la mer, se noiyait
Je te cherchais, jours et nuits mais en vain
Seul, j’entendais la muse entonnant nos refrains
Le train t’emmènait toujours plus vite et plus loin
Ma vue se brouillait, mon corps se cachait dans un coin
Comment te dire avec force, que je t’aimais à l’infini
Un soupir me disait que tu n’était pas partie
De nos amours imaginés il ne restait que l’écume
Tout devenait si flou dans cette épaisse brume !
Le tic tac de ton cœur qui s’éloignait, me dévorait
L’odeur de ta peau sur la mienne demeurait encore !
Tant de fois j’aspirais en nos âmes mélangées
L’illusion retenue de nos désirs inavoués
A nous aimer au plus profond de nos douleurs
De nos souffrances et de nos propres peurs !
Tant de fois j’imaginais être à toi
M’abandonnant sans aucune loi
Je te cherchais au fond de moi
Je savais que tu étais là, pour moi
Retiens le temps mon amour !
Celui que j’attends depuis toujours
Que mes lèvres se libèrent d’un baiser
Que mon corps s’offre à toi, pour t’aimer !
Aurore