Tour de France (2).

Publié le 12 juillet 2010 par Ep2c @jeanclp

 

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Amiens

EPCC, le torchon brûle? C'est, du moins ce que l'on peut lire sur le site engagé Bellaciao.

La mise en autonomie des équipements de la mairie d’Amiens divise les communistes  !
dimanche 11 juin.

 

Voici un article du Courrier picard qui rend bien compte de la division du PCF à Amiens. D’un côté les militants qui cherchent à mettre en oeuvre le programme pour lequel la gauche a été élue, de l’autre les communistes devenus des notables qui ne veulent surtout pas se fâcher avec le maire au prix de compromissions inexcusables... Précisions : L. Beuvain est président du groupe communistes et citoyens. J. lessard est adjoint communiste aux finances et a combattu la mise en autonomie de la maison de la culture du temps de Gilles de Robien, l’ancien maire de droite...

La gauche privatise le débat

Vendredi 09 Juillet 2010

Le sujet aura donné lieu à une étonnante joute entre élus de la majorité amiénoise de gauche et singulièrement entre conseillers communistes, le tout sous le regard médusé des autres élus.

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Confirmation de cet imbroglio picard sur le blog de Cédric Maisse, conseiller municipal communiste, délégué à Amiens-Métropole

En effet notre collectivité ne veut plus assumer la prise en charge des services publics.

Pourquoi peut-on parler de privatisation ? Car c'est bien connu, personne ne privatise en France. Nicolas Sarkozy ne privatise pas la poste, il change juste son statut ! La même chose avec GDF... L'autonomie c'est l'amorce du processus de privatisation.

La meilleure preuve : les syndicats du personnel d'Amiens Métropole s'inquiètent car un EPCC peut embaucher du personnel sous droit privé. Il y aura concurrence entre emplois publics et emplois privés au départ. Et au fur et à mesure, les emplois publics vont disparaître. On aboutira donc à une privatisation en douceur.

 

Aujourd'hui, on confie tout à des délégations de service public et on se lance dans une politique d'autonomisation du cirque, de l'ESAD, des maisons de retraite. Nous n'avons pas reçu de mandat pour cela. C'est ce que pensent nombre d'Amiénois qui ont signé notre pétition qui s'opposent à cette évolution libérale de notre politique. Et le personnel ? On voit ce que donne la délégation de service public confiée à la CFT. Une grève massive.

 

Notre collectivité doit pouvoir garder le contrôle de sa politique sur son territoire. En rendant autonomes nos services publics, nous cherchons à nous déresponsabiliser. Au passage, il est assez irritant de voir que le directeur actuel du cirque considère que l'EPCC est déjà effectif. Tout comme certains estiment que pour l'ESAD c'est déjà fait aussi ! Nous donnons tout pouvoir aux acteurs économiques qui privilégient toujours les profits au détriment du reste. Nous abdiquons notre rôle politique.

 

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OUEST-FRANCE

Tribune de  Jean-Michel Djian 'Peut-on débattre de l'avenir de la culture?' :

Aujourd'hui, l'État plafonne ses dépenses culturelles à 2,9 milliards d'euros tandis que les villes, les départements et les Régions y contribuent pour plus de 7 milliards. Mais, au-delà de ce nouvel équilibre budgétaire, c'est d'une autre politique culturelle qu'il est question. Désormais, l'art et la culture sont d'abord un simple sujet comptable, ce qui les éloigne du débat public.

À l'heure où le divertissement est devenu une activité économique fort lucrative pour tous les groupes multimédias, l'action culturelle de proximité se sent ignorée par les politiques. Dans les conseils municipaux, les structures associatives ou au Parlement, le débat public « sur le fond » est inexistant.

L'influente fédération nationale des collectivités territoriales pour la culture (FNCC) veut alerter ses propres adhérents sur l'urgente nécessité de « redonner du sens au rôle des artistes dans la cité »

Le blog Aux Arts etc... de Verviers (Belgique) – [comme vous le savez, le Tour de France n'hésite pas à franchir allègrement nos frontières nationales] - fait écho à ce point de vue et renvoie vers la littérature fédérale belge.

On nous adresse fort à propos un article de Ouest-France 'Peut-on débattre de l'avenir de la culture?' :

"Désormais, l'art et la culture sont d'abord un simple sujet comptable, ce qui les éloigne du débat public. (…) Dans les conseils municipaux, les structures associatives ou au Parlement, le débat public « sur le fond » est inexistant. (…) Non seulement l'État n'est plus en mesure d'imposer ses choix, c'est-à-dire d'arbitrer et d'impulser, mais il est absent pour penser, concevoir l'avenir culturel de l'ensemble du territoire."

Sans vouloir prétendre pallier cette absence, ne nous avouons pas vaincus de si tôt. Au-delà des particularismes français, la question de la politique culturelle des Etats nous intéresse, tout spécialement celle menée en Belgique.

La Déclaration de Politique Communautaire (DPC) de Juillet 2009 porte en son centre (pages 115 et suivantes) les priorités issues des Etats généraux de la Culture (2005) qui « restent d’actualité » : 1. renforcer l’accès et la participation des publics ; 2. améliorer la gouvernance de la culture ; 3. garantir les moyens de la politique culturelle ; 4. soutenir les artistes et les créateurs ;


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SEINE-SAINT-DENIS



Le président du Conseil Général du 9-3 enfonce le clou sur son blog sous le titre « Plus que jamais, la culture en danger »



Cet après-midi, je serai à Avignon pour participer à un débat organisé par le Syndéac (Syndicat National des Entreprises Artistiques et Culturelles) dans le cadre du célèbre festival de théâtre créé par Jean Vilar en 1947.

Cet échange public sera l’occasion pour moi de réaffirmer, encore et encore, l’absurdité de la réforme des collectivités territoriales et la mise à sac de la Culture orchestrée par le gouvernement.

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