Les deux événements ont fait du bruit dans les médias, mais peu de journalistes ont fait le rapprochement entre les deux.
Tout d’abord, début juin, le député UMP Gilles Carrez, président du Comité des finances locales, a proposé une augmentation des PV de stationnement de 11 à 20 euros, soit une hausse de près de 82 %.
Plus récemment, on pouvait lire dans la presse que le PV électronique est expérimenté dans cinq villes de France, avant sa généralisation en 2011.
Bien sûr, dans le premier cas, il s’agit d’une augmentation disproportionnée de l’amende, tandis que dans le second, il s’agit de faire payer celle-ci au conducteur, ce que, en automobilistes respectueux du Code de la route, nous ne pouvons qu’inciter à faire.
Mais n’est-il pas gênant que le gouvernement s’assure du juste paiement des amendes au moment précis où il les augmente ?
N’y a-t-il pas, au-delà de la légitime volonté de faire en sorte que chacun respecte les consignes de stationnement, une logique de taxation à l’œuvre ?