Bah, on n'en voudra pas à Pierrot Dupuy. D'ailleurs, si ça se trouve, il n'y est pour rien. On lui avait envoyé un commentaire pour lui signaler que son papier sur la grève au Quotidien, c'était le Pirate qui l'avait accouché une semaine avant. Commentaire qui a été censuré. Ca nous a juste embêté que ce grand défenseur de la liberté de la presse, ce donneur de leçons de déontologie, soit dérangé par un petit rappel poli et cordial à l'étiquette du net (la "netiquette", oui, c'est un mot moche) qui consiste entre autres à citer les infos qu'on a chopé ailleurs... Pas grave. Un Pirate est fait pour être pillé. Ce qui nous a étonné, c'est d'être cité par linfo.re et lequotidien.re pour notre reprise de Lyon Magazine sur l'absentéisme des sénateurs. C'est juste normal, mais ça nous a rassuré sur certaines valeurs. Mais Pierrot devrait tout de même s'interroger sur la façon dont il compte exercer son métier de journaliste (il y tient) quand il se vante de 24 000 visiteurs quotidiens sur Zinfos. Un beau score (pour info, au Pirate, on en est à 15 000 mensuels) mais qui tient uniquement compte des clics... et des visites multiples. A ce compte là, le Quotidien (papier) est lu -simplement pris en main- tous les jours par 120 000 personnes, et le Jir par environ 80 000. Les thuriféraires de Zinfos exaltent une presse gratuite, bien meilleure en qualité que la merdique presse papier. Une dizaine de "zinfonautes" pas censurés, dont un fasciste bien connu sur la place. Grand bien leur fasse. Mais, Pierrot, juste un mot : redeviens toi-même. Un journal, papier ou électronique, c'est une chose fragile. Qu'on abime facilement. Au Pirate, on s'en fout : on n'a pas la prétention de faire du journalisme. Simplement, nous, on le dit.
François GILLET