Allez un petit bilan sur le ton de l’humour, ce que j’ai aimé, ce que j’ai moins apprécié, les petites caractéristiques de ce pays…
- L’Australien est très porté sur la bouteille : nombreux sont ceux qui festoie dans les bars en soirée. D’ailleurs, la fête commence vers 18-19 heures pour se terminer vers 2h du mat’. C’est plutôt pratique, ça évite un peu d’être complètement HS le lendemain matin.
- Les Australiens boivent mais ils boivent du mauvais alcool. Entre la bière pas top (d’ailleurs la Foster, ça n’existe pas, la France vent de la publicité mensongère) et le goon (je vous laisse aller voir la définition sur Wikipédia, ça donne envie), notre système digestif est soumis à de très rudes épreuves.
- D’ailleurs, comment boire le goon : très frais si possible, avec un peu de limonade ça a meilleur goût et surtout pas le moins cher si tu veux pas avoir des trous dans l’estomac. Si par malchance il est tiède, prend sur toi, pince-toi le nez et avale. De toute façon, grosse dose ou pas, tu auras mal à la tête demain.
- Les Australiens travaillent à la cool, musique à fond, pied sur le bureau, limite des pâquerettes dans les cheveux. C’est marrant mais ça laisse quelques mauvaises surprises, surtout quand le mec qui t’aide à organiser ton voyage se goure de date ou oublie de réserver un hôtel que tu as payé. Parce que de toute façon « rien n’est grave ».
- L’accès à Internet est digne de la préhistoire (je vous l’avais dit que ce pays a tout de l’ère primaire). Les abonnements se vendent non pas au temps de connexion mais au poids, l’illimité n’existe pas et le haut débit pas vraiment. Environ 15 minutes pour charger un site plein d’images. Et si vous voulez l’efficacité d’un cyber, sortez vos dollars : 4 $/heure.
- J’ai longtemps pensé à mon retour en France pour une seule et unique raison : la bouffe ! Je vous passe l’excès de fast-food et autres burgers shop et les aliments méga super pasteurisés, à l’image des US. Une grande profusion de nourriture asiatique qui m’ont fait adopter la cuisine japonaise que j’adore. Et je n’ai jamais compris pourquoi les légumes étaient bons mais n’avaient pas la même saveur qu’à la maison
- J’ai regretté de ne pas avoir choisi d’habiter près de la plage et non pas en centre-ville. Par rapport à mon travail, ce n’était par la suite plus possible mais habiter en bord de mer est le meilleur moyen de vivre la vie à l’Australienne et de côtoyer les gens de là-bas. Et oui, ils sont pas fous les OZ, ils ne se parquent pas dans les buildings comme nous mais plutôt dans les petites maisons tranquilles, loin de l’agitation de la ville.
- Je ne sais pas si c’est scientifiquement prouvé, mais le changement d’hémisphère a des effets sur votre corps. Quelques semaines après être arrivée, j’ai vu mon visage se couvrir de boutons trop moches alors que j’avais une jolie peau. Pas moyen de s’en débarrasser. J’ai aussi observé que je transpirais beaucoup moins, la preuve mon déo australien n’a plus aucun effet arrivée en France. Je pense que c’est une question d’hormones qui changent…