Chinois, mathématiques et anglais : ce sont les trois matières obligatoires sur lesquelles ont planché, du 7 au 9 juin, les 9,5 millions de candidats au Gaokao, le concours d'entrée aux universités chinoises, qui joue le rôle du baccalauréat dans le pays.
Mais l'examen, réputé particulièrement stressant et sélectif – seuls 60 % des candidats obtiennent le diplôme et la note conditionne l'entrée dans une université réputée ou non –, a aussi constitué un produit d'appel pour un groupe de tricheurs très organisé ; six d'entre eux ont été arrêtés juste avant le début des épreuves, rapporte l'agence officielle Chine nouvelle.
Dotés d'émetteurs radio, les tricheurs comptaient souffler les bonnes réponses aux candidats ayant sollicité leurs services par le biais d'oreillettes. Ils monnayaient ce "service" entre 20 000 et 30 000 yuans (2 500 à 4 000 euros), selon la police chinoise, et avaient déjà empoché des accomptes de la part de candidats intéressés.