Pink Floyd #4 :
Nick Mason : batterie
David Gilmour : chant, guitare
Septembre 1987, sortie très attendue du nouveau Pink Floyd : "A Momentary Lapse Of Reason" qui renoue avec le succès d'antan (#3 UK-#3 US), produit par David Gilmour et Bob Ezrin.
Signs of life (Gilmour-Ezrin)
Learning to fly (Gilmour-Moore-Ezrin-Carin)
The dogs of war (Gilmour-Moore)
One slip (Gilmour-Manzanera)
On the turning away (Gilmour-Moore)
Yet another movie (Gilmour-Leonard)
Round and round (Gilmour)
A new machine-1 (Gilmour)
Terminal frost (Gilmour)
A new machine-2 (Gilmour)
Sorrow (Gilmour)
Musiciens additionnels :
Richard Wright : claviers
Bob Ezrin : claviers, percussions
Tony Levin : basse
Jim Keltner : batterie
Steve Forman : percussions
Jon Carin : claviers
Tom Scott : saxo
Scott Page : saxo
Carmine Appice : batterie
Pat Leonard : claviers
Bill Payne : claviers
Michael Landau : guitare
John Helliwell : saxo
Cet album est sans contestation aucune, un album solo de David Gilmour déguisé en Pink Floyd, grâce à la production de Bob Ezrin et la participation occasionnelle de Rick Wright.
Mais c'est avant tout un très bon album avec des titres forts comme "Learning to fly" (#7 UK-#100 US), "One slip" (#50 UK), "On the turning away" (#55 UK) et "Sorrow".
Le seul point faible sont les textes, qui restent le point fort de Waters, mais peu importe le manque de concept ou de textes vraiment passionnants, il y a la musique, la voix et la guitare de Gilmour qui font oublier le reste, et le public d'ailleurs tranche : oui Pink Floyd peut exister sans Roger Waters, comme il a réussi à exister sans Syd Barrett.
Personnellement j'aime beaucoup cet album, même s'il n'est pas au niveau des grands Floyds, il est largement au dessus de la discographie solo de Roger Waters, qui semble incapable d'écrire seul des mélodies décentes et surtout semble incapable de nous faire encore vibrer.
© Pascal Schlaefli