Passée la stupeur et l’excitation (moi petite souris , gueuse en quasi haillons je suis invitée par la maison Boucheron ? c’est sûr ?), l’appréhension fit rapidement place : Je vais me retrouver au milieu d’inconnus, dans un cadre assez intimidant et en plus je ne sais absolument pas comment m’habiller !!!
Après 48 heures de prise de tête et de tergiversation vestimentaire j’ai décidé de faire simple et tout terrain avec un carrot en soie imprimé pied de poule et un débardeur en coton noir, me rappelant au dernier moment que j’allais quand même place Vendôme, j’ai sauté dans mes Giuseppe Zanotti de compèt’ à peine étrennées, malgré la canicule et leur mode « rodage » signalé par l’odeur du cuir neuf… ce détail allait prendre toute son importance 3 heures plus tard …Après avoir sauté dans un taxi… qui bien évidemment n’avait pas la clim’ et roule toutes vitres ouvertes, j’arrive claudiquant et les cheveux en bataille au 26 place Vendôme, et une fois les innombrables SAS passés me voilà au pays des merveilles, où mèches folles et escarpins capricieux ne sont plus que de détails…Le boudoir qui sert d’écrin à cette somptueuse collection est inspiré des rituels de séduction féminin , et parmi les houpettes , les poudriers et les miroirs, le savoir faire de Boucheron se déploie, en parures inspirées de corset, de rouges à lèvres ou de houppettes.
La grande nouveauté m’explique –t- on c’est que ces merveilles sont modulables, on peut ôter certaines pièces pour transformer sa parure.
Inspirée de houpettes, on peut en retirer les pompons.
Splendide parure inspirée d'un corest et qui je ne sais pas pourquoi me fait penser à la divine Dita Von Teese.
En passant dans un petit salon je suis tombée sur Pandora qui a aimablement accepté de se faire photographier.
Et avant de quitter ce monde parallèle où les mots luxe, calme et volupté prennent tout leur sens , j'ai savouré une petite coupe de champagne rosé et quelques macarons avec la vue ci-dessous ... en étant un brin éberluée par le fait que je voyais la place vendôme de l'intérieur...
Puis je m'en suis retournée les yeux pleines d'étoiles à plusieurs carats, encore engourdie de rêve de platine et de pierres précieuses et multicolores, la démarche ( très sérieusement) claudiquante, vers la première bouche de métro...
Mes coupables ( mais néanmoins sublimes) escarpins...
La Souris Teigneuse ( sous trip " cinderella "!)