Plainte des maisons de disques contre des sites pornos

Publié le 12 juillet 2010 par Actweo.com @Actweo

Et plutôt que de prendre la mesure de la montée en puissance des sites gratuits de vidéos amateurs, les pontes du X ont préféré réclamer le soutien du Congrès américain, avec une enveloppe de 5 milliards de dollars, tout en organisant la lutte contre les réseaux peer-to-peer.

Mais si l’industrie pornographique a embrassé les mêmes méthodes que celles utilisées depuis des années par des organismes comme la RIAA ou la MPAA et a rejoint le front commun contre la diffusion illicite d’oeuvres sur les réseaux peer-to-peer, ce n’est pas pour autant une raison pour se faire des cadeaux entre ayants droit. Preuve en est, la plainte de onze maisons de disques contre deux sites pornos.

En effet, MTV rapporte que onze maisons de disques (dont les labels de Warner Music Group, comme Warner Bros. Records, Atlantic Records, Elektra Records ou encore Bad Boy Records) ont lancé une action judiciaire contre deux sites web spécialisés dans les contenus pour adultes : RK Netmedia et RealityKings. La raison ? L’utilisation illicite de morceaux de musique pour agrémenter les différentes scènes.

Selon MTV, les chansons concernés sont avant-tout des grands hits de quelques artistes renommés, comme Michael Jackson (Don’t Stop ‘Til You Get Enough), Justin Timberlake (SexyBack) ou encore Katy Parry (I Kissed a Girl). Des titres dont la signification prend une toute autre dimension dans les mains de l’industrie porno…

L’autre grief des ayants droit porte également sur le play-back de certains acteurs pornos pendant leur scène. Dans ces conditions, les différents labels réclament aux deux sites web mentionnés pas moins de 150 000 dollars de dommages et intérêts pour chaque infraction au droit d’auteur constatée.

Rappelons que le 5 mai dernier, la Free Speech Coalition (FSP) avait diffusé une vidéo pour sensibiliser les amateurs du porno des dégâts causés selon eux par le piratage. Le message, prononcé par différentes célébrités du monde du X, pouvait se résumer ainsi : le téléchargement illégal équivaut à du vol.