Sur un vieux cahier,
j'avais imaginé la liberté,
de mes rêves,
je t'avais fait prisonnière.
Mais cela c'était hier,
les illusions s'achèvent,
à la chandelle usée,
des temps dépassées.
Des mots, des phrases,
qui devait faire de moi,
un conquérant,
devant qui on tomberais en extase.
Aujourd'hui des pages jaunies,
un vieux rêve d'enfant,
sans aucune chance de survie.
Un édifice bâti pour toi,
qui restera à jamais sans toit,
elle est devenue sans foi, cette prose,
puisqu'elle à perdu ton odeur de rose.
J'ai brulé le vieux cahier,
sur le passé, tirer un trait large,
j'en ai pris un autre, et dans la marge,
j'ai imaginé de futures libertés,
à la lueur, de nouvelles chandelles allumées.
PAEPEGAEY Michel