Faisant mentir les oracles du malheur, l’organisation par le continent africain et tout particulièrementl’Afrique du Sud, a été semble-t-il parfaite et les violences redoutées, les attentats prescrits n’ont pas été au rendez-vous que fixaient les « Cassandre ».
Bien sûr, la France, ne pouvant se distinguer par la qualité de son jeu et figurant dans le lot final par « un coup de main » a su tout de même faire parler d’elle. C’est la première équipe « révolutionnaire de la planète, refusant l’entraînement, le chant de son hymne National et elle devient championne du monde du « bras d’honneur » à l’entraîneur ! Ces faits de gloire ne manqueront pas de franchir les ports de l’histoire du football. Lorsque l’on ne peut pas retenir l’attention par la qualité, on peut toujours exister par la turpitude. Mais malheur peut être bon à qui veut bien en tirer les conclusions. Espérons que Laurent Blanc et la FFF auront retenu la leçon des errements où mène le laxisme démagogique.
L’arbitrage de la finale, certes difficile avec des « pros » de cette envergure, n’a pas échappé à la critique. On se demande encore comment les Pays Bas ont fait pour aller jusqu’en deuxième partie des prolongations sans restreindreleur effectif : le jaune pleuvait sans jamais mûrir, encourageant les bataves à commettre faute sur faute dès qu’ils étaient dépassés techniquement et territorialement. Ce n’est pas la moindre des qualités des espagnols d’avoir ainsi résisté à de telles provocations non véritablement sanctionnées.
La grande fête est terminée pour des milliards d’individus par le monde, le continent européen a ramené le trophée, mais on aura noté l’émergence ici comme ailleurs des pays de l’Asie, ainsi que les surprenants américains.
Les choses sont en train là aussi de bouger dans la sphère footbalistique.
Dans quatre ans, la coupe Jules Rimet aura lieu dans la grande Nation du football, le Brésil! Beaucoup de choses auront sans doute changées d’ici là mais une question demeure : Paul “le poulpe” sera-t-il au rendez-vous ?
La pieuvre a été aussi la vedette de la compétition volant le buzz à la vuvuzella. “L’invertébré fait preuve d’une intelligence étonnante. Elle serait capable de mémorisation et d’apprentissage. Par exemple, des pieuvres ont appris à retirer le couvercle d’un bocal pour accéder à la nourriture contenue dans ce dernier.”
… Ou pour choisir le drapeau du vainqueur !