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Un phoque faisant la sieste sur la dune et des dromadaires piquant une tête en pleine mer.

Publié le 17 novembre 2007 par Gilles Poirier

Mercredi 14 Novembre 2007

Les journées de travail sont beaucoup plus longues et beaucoup plus fatigantes qu’en plateforme, alors qu’on compte moins d’heures de travail. En plateforme, j’avais un régime de 12h par jours de 7h à 19h. Cela voulait dire en fait, qu’à partir de 7h et jusqu’à 19h j’étais disponible, mais à 7h je prenais mon petit déjeuner dans mes horaires de travail, la pause de midi comptait dans le temps de travail ainsi que le repas du soir. En réalité, je travaillais un peu moins de 10h. Tandis qu’ici, c’est 10h de travail, mais à 7h au bureau donc on part à 6h50, la pause de 1h de midi ne compte pas et le soir on finit à 18h hors repas également. Ce qui nous laisse très peu de temps pour se dorer la pilule au soleil surtout que quand je rentre le soir, je n’ai pas le temps de souffler en regardant le coucher du soleil qu’il fait nuit. Le passage du jour vers la nuit ne laisse pas de place pour le crépuscule, c’est comme quand on éteint la lumière dans une pièce, il fait jour et l’instant d’après il fait nuit. Alors en rentrant dans le camp, on ne passe pas trop de temps dehors, car le froid tombe aussi vite de la nuit, et en dehors des repas ou l’on se retrouve entre nous pour causer, chacun se calfeutre chez soi. Sur la plateforme, la vie du soir était somme toute plus communautaire et plus conviviale. Mais je ne sais même pas pourquoi je compare ainsi les choses tout le temps, comme s’il fallait que je trouve un phoque faisant la sieste sur la dune et des dromadaires piquant une tête en pleine mer.


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