Mardi 27 Novembre
Le ramassage des ordures ne fait pas appel ici, à des services spécialisés de ramassage et ne sont pas emmenées vers une usine d’incinération. Elles sont prises par le personnel logistique du camp, entassées et brulées au loin, en dehors de l’enceinte, puis enterrées à coup de bulldozer. Quant aux déchets encombrants, ils sont laissés là, à l’abandon, espérant qu’un jour le sable les recouvrent. Le plus polluant de tout, ce sont les bouteilles plastiques qui avec le vent, s’entassent contre les grillages qui entourent le camp. L’eau, ici est livrée en bouteille et chaque personne consomme au minimum une bouteille par jour, voir plus. En plus, quand ils remplissent la cuve du système de refroidissement d’un moteur, ils le font avec des bouteilles plastiques. Une cuve de 1000l, c’est 1000 bouteilles qui partent. Cela fait un nombre impressionnant de bouteilles et hélas un nombre non négligeable de cadavres venant enlaidir le désert et montrant une fois de plus que l’être humain n’est guère soucieux de sa planète.