Vendredi 14 Décembre
La journée d’hier fut longue, enfermé dans un camp entouré de barbelés avec rien d’autre à faire que dormir et regarder la télé ou se visionner un film sur son PC. Réveil à 4h30 pour un départ sous escorte à 5h00 du matin, direction l’aéroport, pour apprendre que le vol qui devait partir à 6h55 ne partira finalement que 4 heures plus tard. Dans l’aéroport, rien, pas de café, pas de magasin ouvert, il faut dire que l’on est vendredi. On finit quand même par dégoter un café en passant par la salle d’embarquement pour les vols nationaux. En fait il faut passer au travers du portique comme si on avait un vol à prendre puis aller au seul et unique stand servant du café et du thé à la menthe pour une fois cela fait, ressortir par là ou nous sommes venus comme si de rien n’était. Par contre coté international, rien. Et quand vient le moment fatidique d’aller aux toilettes, une nouvelle épreuve attend l’intrépide qui ne peut plus attendre, et à moins de faire une thèse sur les habitudes culinaires des autochtones au vu des selles de ceux-ci, je doute que l’on ait un quelconque intérêt de s’attarder plus que le strict nécessaire que permette le soulagement de vessie en apnée.