Sous le coup d’un gros coup de chaleur, le ministre au coeur de la tourmente a livré depuis son fief de Chantilly son explication de l’affaire. Perles en perspective.
Eric Woerth a déclaré qu’il souhaitait l’ouverture d’un procès, et qu’il souhaitait témoigner pour que la vérité soit faite.
Puis, certainement sous l’effet de la chaleur – ou la pression, le ministre d’enchaîner: «Les conditions d’embauche de ma femme sont transparentes. Qu’est-ce qu’on me reproche? Il y a une sorte de folie collective, la chaleur sans doute.».
Encore plus fort que le « fascisme » et « la presse des années 30″ dénoncées par l’UMP la semaine dernière, cette fois-ci Woerth lui-même nous sort le « coup de chaleur ».
A force de s’installer dans un déni de la réalité, de ne pas vouloir voir les questions qui se posent, n’est-ce pas la majorité elle-même qui fait le lit du populisme ?