Malgré un très mauvais départ et un accrochage avec son coéquipier, l'intrépide Fernando Alonso recolle au peloton et attaque à chaque virage. Alors qu’il était 4e, très proche de Rosberg et en vue d’un podium, au moment des faits, le pilote espagnol reçoit une pénalité. Quelques tours avant, il se bagarre avec Kubica, il tente un dépassement, à droite, à gauche, Kubica se défend et pour éviter l’accrochage, Alonso coupe la chicane et dépasse le pilote Renault. Mais voilà, le double champion du monde qui connaît pourtant les règles agit à la Hamilton. Il ne redonne pas la place à Kubica et continue sa chevauchée. Les commissaires se posent des questions sur cet acte et le couperet tombe. Alonso écope d’un passage obligé dans les stands. Un arrêt obligatoire qui aurait dû lui coûter une ou deux places. Mais voilà, un accrochage entre Liuzzi et De la Rosa, oblige les commissaires à déployer la Safety Car, au moment même où Alonso doit effectuer sa pénalité ! Alonso ne peut pas rentrer à temps pour effectuer sa sanction. C’est le drame. Le pilote Ferrari perd toute possibilité de réaliser un bon résultat alors qu’il était au pied du podium. Il effectue sa pénalité, il repart 16e. Néanmoins, le pilote espagnol ne s'est pas laissé démoralisé. Il signe le meilleur tour en course dans le dernier tour ! Le pilote Ferrari est toutefois conscient que cette pénalité était justifiée. C’est lui qui avait demandé à Lewis Hamilton, lors de la dernière course, de respecter les règles, chose qu’il n’a pas fait cet après midi, c’est donc sans surprise que l’espagnol accepte cette pénalité. «J'accepte tout ce qu'ils font. Les commissaires sont seuls juges» a déclaré Alonso à la télévision espagnole après la course. Une chose est sûre, entre Alonso et la Safety Car, c’est loin d’être une histoire d’amour ! Sabrina Beaudoin |