Bon.
Depuis que je suis rentré du Portugal, force m'est de reconnaître que je ne fiche rien. Je vais au bureau, je tente de comprendre le fonctionnement de bases de données antiques (qui ont été transformées en deux bases de données qui ont été transformées en une base de données qui a été transformée en une autre base de données qu'on utilise pour créer deux bases de données servant à saisir ce qu'on rentrera dans la base précédente en passant par celle d'avant celle-là), je mange, je regarde le foot à la télé, je me fais violence pour regarder les annonces pour colocs à Dakar (si, je l'ai fait, pour de vrai), j'envoie quelques mails pour avoir des devis pour un ordinateur, je regarde la coupe Davis, je dors.
Je donne à manger à des chats. Puis je recommence. Ils viennent me griffer les cuisses, me couvrir de poils, me donner des coups de boule dans les mollets, tentent de me tuer dans les escaliers.
Et je transpire. Je me vide de litres de sueur, qui va imprégner mes draps et mes fringues. Je pourrai me racler la couche de sel sous mes aisselles avec une truelle et la vendre aux restaurants gastronomiques.
Je n'ai envie de rien faire. Surtout pas des notes de blog. Dire qu'on ne fait rien, c'est le degré zéro de la note de blog. J'espérais mieux pour le mien. Mais non. C'est raté, définitivement raté.
Au point où j'en suis, je peux même y coller des clips de Lady Gaga.
Voilà qui est fait.
Au moins, j'aurai du mal à tomber plus bas.
Maintenant, venez me plaindre. C'est un ordre.