Des ministres
C’est certain que présentement ça déménage sérieusement dans les ministères. Mais pour faire des économies rien de tel en fait que de se contenter du strict minimum: 4 ou 5 ministères et
supprimer les secrétaires d’état qui ne servent absolument à rien.
Jadis avec 4 ministères seulement, la France était bien gérée et en plus, elle était prospère. Mais ce délire qui consiste à avoir des ministres nombreux pour épater la galerie ou pour faire
comme s’il s’agissait d’une armée, est devenue à la mode depuis François Mitterrand ou des ministères fictifs avaient été inventés, on les appelait aussi les commissions. Beaucoup ont hurlé de
rire lorsqu‘ils ont entendu dire que des commissions avaient été créées, des commissions de la plus haute importance, en effet, il s‘agissait des commission de l‘âne et de la vache. En effet, des
espèces rares risquaient de disparaître, alors des commissions ont été créées. Et il y avait de quoi rire car, les fameux ânes et vaches en voie d’extinction auraient pu être pris en charge
en toute simplicité par le ministère de l’agriculture.
Et aux U.S.A, y a-t-il autant de ministres ou secrétaires d’Etat? C’est possible, mais dans ce cas là cela est parfaitement justifié par le fait qu’il s’agit d’un vaste territoire, mais la France
enfin, la France, reste tout de même un tout petit territoire, il ne faut pas exagéré.
La folie des grandeurs
Elle se payait cher déjà sous François Mitterrand, ou un de ses proches conseillers aurait déclaré au Président de l’époque que si le train de vie de l’Etat ne diminuait pas que les caisses
de la France allaient se retrouver aussi vides que celles de n’importe quel pays de l’est.
Un ministre pour quoi
faire?
C’est la question que se pose tous les adultes dignes de ce nom. Avons-nous besoin d’un ministre ou d’un premier ministre? Vu que nombreux parmi eux se pavanent le pouce en l’air sur les plateaux
de télévision comme s’ils étaient des vedettes du cinéma ou de la chanson, alors qu’ils n’ont aucun talent particulier, voire pas de talent du tout, même de plume, cela se saurait si il y avait
des écrivains convenables dans le gouvernement.
Tous réagissent de façon absolument ridicule en voulant se faire connaître en se mettant à côté d’un chanteur ou d’un acteur. Est-ce qu’un Préfet se pavane sur les plateaux de télévision? Non.
Pourtant un Préfet est bien souvent bien plus puisant intellectuellement et au niveau du management que n’importe quel ministre de gauche ou de droite car il est ancré dans la réalité.
Les politiciens ne sont ancrés que dans le délire. Car quand on perd son temps et sa vie dans les mondanités, les affaires sérieuses ne progressent pas et régresseront même.
Les français adultes:
Ils sont sans doute encore minoritaires. Mais nous devenons de plus en plus nombreux à refuser que le gouvernement décide de quoi que ce soit dans nos vies privées. A part quelques immatures qui
font aveuglément confiance à tout ce qui porte une écharpe tricolore et acceptent l’inacceptable sous le prétexte qu’ils pensent à tort que ces élus sont des élites, alors qu’ils ne sont que des
dépravés et quelquefois des truands qui copinent bien étrangement d’ailleurs avec des parrains du crime organisé sous le prétexte que ce sont des citoyens de la ville eux aussi et qu’ils ont leur
mot à dire sur la vie de la cité.
Bref, les ministres et autres secrétaires d’Etat ne servent à rien, nous pouvons nous passer d’eux car dans nos vies quotidiennes, nous ne voyons aucun changement notable. Tout est politique.
Et le président de la République?
Il n’y a plus de République, ce n’est un secret pour personne, déjà qu’il n’y a plus de frontières et qu’on y entre et qu’on y sort en faisant ce que l’on veut, que la délinquance explose tous
azimuts et que la monarchie semble le seul rempart au pays, on se dit qu’après tout le président de la République française n’est pas plus utile au pays que le Président allemand dont on dit
qu’il arrose les géraniums puisque le vrai patron c’est le Chancelier ou la Chancelière.
Moralité? Il est temps que les français qui possèdent réellement le pouvoir prennent des décisions concernant les structures de la classe politique actuelle ainsi que de son fonctionnement. Un
mandat électif ne doit pas être un passe-droit mais un apostolat.
Xavier Jaffré
VAC PRESSE
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