Longues semaines qui se transforment en mois,
Mon coeur est brisé. Une douleur. Un émoi.
Un souvenir imperissable. Une envie.
Un désir insoutenable, pour toute la vie.
Tu m'as laissé, seule dans mon rêve d'enfant.
Je croyais avoir trouvé un prince charmant.
Pourtant distant, pourtant distrait, pourtant cruel.
Tu as meler douceur et tendresse dans un ciel,
De coton, et de nuages; au goût de paradis.
Le voyage s'est terminé. Je suis seule ici.
Tous ces mois passés à me familiariser,
Avec les habitants de cette drole de contrée,
Ne m'ont rien enlevé de la force des sentiments,
Empreintes, que tu m'as laissé en partant.
J'apprends à vivre, là. J'apprends ailleurs,
Qu'une vie sans toi, a de bonnes heures.
J'apprends la vie, j'apprends en pleurs,
Qu'ici il manque le gout du bonheur.
Un regard par dessus mon épaule,
Pour me voir, encore dans ce rôle.
Me voir te tenir, te serrer, et te sentir,
Me voir, rire, me voir, enfin, sourire,
Et pour te regarder, encore une fois,
Me donner l'espoir, qu'on se reverra.
Le pays du prince, nous n'y irons plus,
Il restera dans mon esprit, un souvenir nu.
Un souvenir pur. Un puissant espoir,
Dont j'aime m'enivrer certains soirs.
Et comme ces longs mois, ces saisons,
N'affaiblissent pas cette folle passion.
A Jonathan. A jamais dans mon coeur.