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Résumé de l'étape
L'Italien de la Lampre remporte sa deuxième étape sur le Tour 2010. Fabian Cancellara conserve quant à lui son Maillot Jaune.
Interview du vainqueur de l'étape
Alessandro Petacchi
Sujet magazine
Christian Prudhomme (Directeur du Tour), le ministère de l'éducation nationale, la fédération française de cyclisme et l'USEP présentent le cycloparc dans les écoles.
Les réactions
Fabian Cancellara : « Regarder de l’avant »
Les derniers jours ont été très durs dans un sens, donc j’ai essayé de récupérer et de dépenser le moins d’énergie possible. C’est appréciable de porter le Maillot Jaune, mais il est tellement
important de rester concentré qu’en réalité, j’en profite plus en dehors de la course : à l’hôtel pendant le massage, ou à table devant un bon plat. Mais en moyenne, c’est toujours très spécial
de porter le Maillot Jaune.
La seule chose que nous pouvions faire après avoir perdu Frank, c’est de regarder de l’avant. Il nous est déjà arrivé dans le passé de perdre des coureurs, et cela fait partie du jeu. On ne sait
jamais ce qui peut se produire : un coureur chute, ou tombe malade, et il y a une personne de moins dans le groupe. On fera sans, et du mieux possible. Nous voulons être sur le podium à Paris, et
surtout qu’Andy soit sur la plus haute marche.
Alessandro Petacchi : « Je suis là pour gagner des étapes »
Aujourd’hui j’ai prouvé que je pouvais gagner dans toutes les circonstances. J’ai entendu plus ou moins certains commentaires disant que la victoire de Bruxelles était celle d’un ‘petit vieux’,
mais cette fois-ci je n’ai bénéficié d’aucune chute.
Je tiens à remercier mon équipe car c’est grâce à eux que je participe à nouveau à des courses de ce niveau. Maintenant, avec deux victoires, je pourrais très bien rentrer à la maison et
considérer que mon boulot est terminé. Deux victoires sur le Tour de France, c’est déjà exceptionnel. D’ailleurs après la première, je discutais avec Oscar Freire et il m’a dit que je pouvais
déjà savourer mon Tour, que tout le reste serait du bonus. Mais je ne vois pas tout à fait les choses de cette façon. Je suis là pour gagner des étapes, et je vais continuer d’essayer de le
faire.
La question du train est importante, et je n’ai pas le même qu’à l’époque de la Fassa Bortolo. Mais déjà dans ces années là, il m’arrivait de me retrouver seul et de devoir m’adapter à la
situation. Dans les deux cents sprints que j’ai dû faire, j’ai acquis beaucoup d’expérience. Donc maintenant je sais quelle roue prendre. Aujourd’hui, je me suis mis dans celle de Cavendish. Mais
il est vrai que nous devons travailler à enrichir le train pour gagner plus de courses. Et c’est ce que Mr Saroni compte faire dans l’avenir, car dans ce domaine, les autres équipes sont à de
très haut niveau.