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Résumé de l'étape
Le sprinteur britannique, bredouille depuis le début du Tour, a fini par vaincre le signe indien en remportant la 5ème étape.
Interview du vainqueur de l'étape
Mark Cavendish
Les réactions
Mark Cavendish : « Dieu merci, le travail a été récompensé »
Je me suis juste placé dans la roue de Mark Renshaw, et je savais qu’il allait me déposer au bon endroit. C’est ce qu’il a fait. Lorsque nous avons regardé le final sur
Google Earth ce matin, nous ne savions pas qu’il y avait une montée, mais Erik Zabel nous a ensuite informés que ce n’était pas plat. Nous avons réussi à tenir un rythme très rapide, et c’est
une sensation incroyable de s’imposer au bout.
Toute cette pression qui s’est accumulée pendant l’année est maintenant évacuée. Mais je vais bien sûr essayer d’en gagner encore d’autres. Dieu merci, aujourd’hui le travail a été
récompensé.
C’est le Tour de France, la plus grande course du monde, et c’était le but de l’année de s’imposer à nouveau ici. Nous n’avons pas été très chanceux durant les premiers jours, et hier cela se
passait bien aussi mais j’ai laissé tomber les gars ! Aujourd’hui ils ont fournit un travail parfait à 100 %, ils ont fait encore plus que ce qui leur est demandé, et c’est un atout incroyable
de les avoir avec moi. Ils mettent toute leur confiance en moi. ‘Kosta’ (Sivtsov) par exemple, est bandé des pieds à la tête, mais il a passé 300 km en tête sur les deux derniers jours ! Tony
Martin et Michael Rogers ont quant à eux des enjeux importants dans les jours qui viennent pour le classement général, et ils continuent à rouler pour moi. J’ai eu des doutes sur moi-même,
particulièrement hier, mais nous avons joué un très bon coup et c’est bon de gagner, enfin.
Thor Hushovd : « J’espère qu’il y en aura un autre demain »
C’était vraiment très rapide et très nerveux dans le final, sur des routes plutôt étroites où tout le monde voulait être devant. Nous savions qu’il y avait un virage à 600 mètres
de l’arrivée, et il y a eu une grosse bagarre car il fallait déjà se trouver dans les 10 premiers pour espérer gagner. J’ai dépensé tellement d’énergie dans ce passage, à me caler sur le rythme
de Renshaw, que je n’en avais plus assez dans les deux cents derniers mètres pour pouvoir répliquer.
C’est vrai que Boassen-Hagen est peut-être entrain de devenir la principale menace pour mon maillot vert ! Il est là tous les jours, et il semble de mieux en mieux. Il serait assez comique de
nous retrouver tous les deux à la lutte pour la tête du classement par points. Ou dans un finish pour une étape.