Absolument rien, non rien de rien, pas la moindre phrase, rien, non vraiment rien pour nous aider à savoir qui se cache derrière ce parfait inconnu qu’est Gabriel Guerrero alias Tygerstrype, mis à part peut être qu’il mange, baise et dort à L.A., n’a pas l’air bien grand et n’excitera sans doute pas les yeux des amatrices de belles gueules. De toute manière, dans de pareils cas et dans la mesure où je suis de ceux qui, en tant que partisan de la référence à tout prix, dissimule son incapacité à commenter sincèrement ce qui simplement l’émeut en se cachant derrière des pavés biographiques consensuels, je suis dans l’obligation de sortir ma casquette de faux cul et de partir des postulats suivants à savoir d’une part que la musique exprime au fond ce que nul autre langage ne peut dire et ,d’autre part, que le goût quant à lui se construit toujours dans le dos du critique. Donc pourquoi m’efforcerai-je encore à écrire sur ce qui doit simplement être écouté pour être compris. Pardonnez-moi cet excès d’ego trip.
Audio
Tygerstrype - Convict
Tygerstrype - Language is a Phonetic Orgy