Hitoshi Yazaki réalise Sweet Little Lies / Suito ritoru raizu (2010). Il met en scène un couple marié depuis trois ans : Ruriko et Satoshi. Elle confectionne des ours en peluche qu’elle expose dans des galeries. Lui travaille en tant que salary man. Ruriko s’avère également une femme au foyer impeccable. Satoshi aime s’enfermer après sa journée de travail dans une pièce pour jouer au jeu vidéo tout en écoutant de la musique. En apparence, ils ont tout du couple modèle, du moins d’après leur entourage. Pourtant un jour, Ruriko rencontre un autre homme…
Sweet Little Lies c’est la solitude d’une femme mais aussi l’incommunicabilité entre cette dernière et son mari qui s’avère être un homme peu chaleureux bien que sympathique. Hitoshi Yazaki pose l’action, montre avec minutie les petits détails de vie de ce couple jusqu’à l’adultère au pluriel. Le « grand classique de l’adultère » (sic Festival Paris Cinéma)… peut-être « le grand classique » de trop. J’avoue mettre ennuyer durant ce métrage. Il n’est pas mauvais loin de là, juste moyen. Il n’y a pas eu pour ma part d’osmose avec ses personnages, son scénario ainsi que le parti pris très linéaire du cinéaste. Un film qui se laisse juste regarder. Un film qui ne se vit pas, nous ne sommes que de simple spectateur de cinéma devant lui et c’est en cela que c’est dommage. Il commence, il déroule et se termine après avoir fait son spectacle durant presque deux heures. Un film de plus qui s’oubliera avec le temps…
Sweet Little Lies n’est rien d’autre qu’un « petit » film qui se voyait sans doute plus grand qu’il ne l’est. Trop lisse. Moue du genou ? Pas loin. Miki Natakani, jolie. On la croirait diriger pour jouer une publicité pour un parfum. Future égérie de Kenzo ?
I.D.