Non pas les Juifs (enfin, si, mais ce n’est pas le sujet), mais les wacistes. Vous savez, ceux qui sont issus du ventre encore fécond de la bête immonde. Ils sont vraiment partout. La preuve, ils ont infiltrés un rassemblement festif, solidaire, antiraciste et tolérant (sauf à l’égard des fascistes) pour proférer leurs propos haineux qui rappellent les heures les plus sombres de notre histoire.
Comment cela se peut-il ? Les militant-e-s qui se battent pour le bien et contre le mal seraient en réalités des agents du NSDAP ? Ces activistes pro-palestiniens, pro-sud, pro-pauvres, pro-sans-papiers, anticapitalistes et antiracistes seraient wacistes ?
C’est parce qu’ils sont blancs. Peu importent leurs actions, leurs paroles, ils sont toujours, au fond d’eux-mêmes, des colons venus piller, casser et violer du nègre. Dieu merci, grâce aux mesures prises par le ministère de l’éducation et de l’impureté raciale, les couples comportant plus de deux blancs seront bientôt interdits, et les bébés blancs pas assez métissés seront euthanasiés afin de faire disparaître, enfin et pour toujours, cette bête immonde responsable du nazisme, du fascisme, de la faim dans le monde et de la défaite de la France à la Coupe du Monde de football.
Quand à cette jeune femme et à ses voisins, qui ont manifestement, sous l’effet de l’alcool, eut un sursaut d’instinct disant qu’ils ne voulaient pas mourir, je les invite à prendre immédiatement contact avec le fils de la Zone Grise (Stag pour les intimes) qui se fera, j’en suis sûr, un plaisir de leur expliquer comment un toubab peut devenir un suprématiste blanc tout en continuant à lutter contre la répression policière.
En plus, il s’y connaît en vin.