Avez-vous déjà souhaité quelque chose si fort qu’il est finalement arrivé? Y a-t-il une ambition dont le pouls effréné vous empêche de vous reposer? Existe-t-il un désir farfelu que vous avez longuement caressé jusqu’à le voir réalisé?
Oui? Alors, vous me comprenez. Vous connaissez cette idée fixe qui attise notre propulseur intérieur. Mais pour cela, elle a besoin d’un déclencheur. Le mien s’appelait Luke Skywalker. Ayant vu et revu Star Wars en 1977, mon cœur débordait de gratitude. Pour le soulager, un seul moyen : rencontrer Mark Hamill, l’acteur qui incarnait mon héros, et lui dire merci en autant de mots.
Pendant sept ans, une image m’habitait. Mark Hamill tombait en panne avec sa voiture et je lui venais en aide. Puis, j’appris qu’il jouait dans la comédie musicale Harrigan’N Hart au Connecticut, le 10 juillet 1984. J’achetai deux billets pour la première. Yves, mon mari, m’accompagnerait.
Après dix heures de route, nous arrivâmes à l’auberge. La propriétaire était très accueillante.Voulant savoir ce qui nous amenait chez elle, je lui parlai de mon idole. Je me rendis dans notre chambre pour prendre mon cartable d’articles sur lui. Je vis une voiture arriver dans l’entrée voisine. Devinez qui en sortit?
Eh oui! Mark Hamill en personne! L’aubergiste nous confirma que c’était l’endroit où avait lieu les répétitions. J’en eus des palpitations, comme de raison. Ce soir-là, Yves alla tôt au lit. Moi, je restai debout, près de notre entrée privée, à écouter Mark chanter. J’irais me coucher seulement après son départ.
La voix se tut. Ma gorge se serra. Sur le perron, il dit bonsoir au pianiste. Comment le retenir? Tout sauf l’importuner. Résignée, je le regardai monter dans sa voiture et reculer lentement. Soudain. Scrounche! Le pare-choc heurta le talus. La roue arrière tournait dans le vide. Mark Hamill était en panne!
Il descendit de sa voiture pour constater les dégâts. J’ouvris la porte. Il me vit. Je lui demandai s’il avait besoin d’aide. Oui! J’allai chercher mon mari. Unissant nos efforts, nous dégageâmes le véhicule. Apprenant que nous allions assister au spectacle le lendemain, il nous invita à la réception de la première.
J’eus le bonheur de faire plus ample connaissance. Yves nous photographia. Nous rencontrâmes aussi son épouse, son agent et toute la distribution. Ô joie! J’eus la preuve que tout est possible. Et j’écrivis mon premier livre. En clin d’œil au lancement, mon fils Alexandre ajouta la pochette sur la photo mémorable.
Un seul mot sépare l’impossible du possible. Il rime avec magie. C’est… OUI!
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