Et C'est donc pour ça que la DVD était resté sur une étagère, à prendre la poussière pendant plus de six mois sans que je daigne revoir le film. C'est chose faite et si je trouve toujours le film bon, il na m'a pas flanché la même baffe que la première fois.
Michael Mann choisit ici de parler de John Dillinger, un grand braqueur de banque des années trente, un homme qui nous parait charismatique et assez étrange quand même. Michael Mann en ferait presque un Robin des Bois en donnant à John Dillinger une bonne répartie et un charisme légèrement hors-norme. Le FBI est à ses trousses bien entendu, notamment en la personne de Melvin Purvis.
Le début du film est assez brouillon, on est tantôt happé par les images, tantôt totalement à l'équart, on ne s'en sort pas, l'intrigue n'est pas très impressionnante, on suit juste la vie de Dillinger et l'enquête du FBI n'intéresse que moyennement.
Plus tard, le film commence à intéresser un peux plus, les action du FBI aussi et si on se sent à l'équart de tous les affrontements et fusillades, le reste est assez bien filmé et intéressant pour nous tenir en haleine. Car oui, la réalisation est on ne peut plus soignée, l'ambiance des années trente, parfaitement retransmise.
Niveau acteur, Johnny Depp et Marion Cotillard font un sans faute, surtout cette dernière qui est émouvante (bien plus que dans la môme à mon humble avis...) mais celui qui m'a impressionnée le plus est sans aucun doute Christian Bale dans son rôle sombre de Melvin Purvis, l'homme n'est pas charismatique, il ne se met pas devant, non, il reste loin, derrière, dans la pénombre et Bale est très convainquant.
Le film est sans doute à voir pour la dernière demi-heure entière, les trois autres quarts du films ne sont pas mauvais mais cette demi-heure là, est, elle, franchement excellente !
Finalement, si cette romance déguisée aurait pu être meilleure compte tenu du réalisateur et des acteurs, il reste bon et la photographie m'en a mis plein les yeux.
15/20
Silice