A l’école les enfants chantent: «Je suis un enfant israélien, Israël est ma patrie! » Mais alors qu’ils sont nés en Israël, parlent l’hébreu, ils ne sont pas légalement les enfants israéliens: ils sont les fils et filles des travailleurs migrants Filipins, thaïlandais et chinois .
Lorsque l’année scolaire se termine , 1.200 de ces enfants seront expulsés. Comme Israël est dépourvu de toute politique d’immigration officielle pour les non-Juifs, tous les règlements concernant les travailleurs migrants sont à la discrétion du ministre de l’Intérieur, Eli Yishai.
Yishai, a déclaré que contrôle strict de l’immigration est essentielle pour protéger le caractère juif de l’Etat. Fervent partisan du plan d’expulsion, il a récemment menacé de renoncer à ses fonctions d’immigration, si les enfants sont autorisés à rester.
« [Ils sont] susceptible de nuire à l’identité juive de l’État, constituent une menace démographique et augmentent le danger de l’assimilation», dit Yishai, au quotidien israélien Ha’aretz.
Au lieu de chercher des camps d’été, ces enfants sont à la recherche d’endroits où se cacher », a déclaré Rotem Ilan, le fondateur Les enfants israéliens, une ONG qui mène le combat contre la l’expultion des enfants de migrants.
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